La revue annuelle 2019 de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest a commencé depuis le mercredi 16 octobre 2019. Cette phase technique s’est poursuivie, le lundi 21 octobre, à Abidjan, Dakar, Lomé et Niamey.

Au total 113 textes réglementaires sont en train d’être soumis à l’analyse des experts de chaque pays membre de l’Union par les équipes de la Commission de l’UEMOA. Ces textes concernent une dizaine de projets et programmes communautaires touchant les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, de l’énergie, de l’industrie, de l’aménagement du territoire communautaire et des transports.

Présidée par le Conseiller technique en charge des Finances du ministre de l’Économie et des Finances et en présence du Représentant résident de la Commission de l’UEMOA au Mali, la cérémonie pour la revue annuelle au Mali a permis aux acteurs de passer au peigne fin plusieurs secteurs. C’est dans ce cadre que le conseiller technique du ministère des Finances, Joël TOGO, a fait comprendre les avancées notables du Mali en matière de respect des engagements notamment en ce qui concerne la libre circulation des personnes dans l’espace UEMOA. Faisant cas du domaine universitaire, M. TOGO, rappelle que « le Mali vient de transposer la Directive sur l’égalité de traitement des étudiants ressortissants de l’UEMOA. »

Cette rencontre a été une occasion pour Mamadou Moustapha Barro, Représentant résident de la commission de l’UEMOA, non seulement de remercier les autorités et le peuple malien, mais aussi, et surtout de préciser les objectifs de cette revue. Selon lui, elle « est d’identifier les facteurs pouvant constituer un goulot d’étranglement ou atténuer l’efficacité des réformes et projets communautaires, en vue de donner une plus forte impulsion politique au processus d’intégration régionale dans l’espace UEMOA. »

Notons que cette séance de revue annuelle s’est également tenue en Guinée Bissau, à Ouagadougou, à Abidjan, à Dakar, à Lomé et à Niamey. Les programmes et projets communautaires soumis à l’analyse des experts s’élèvent à 16 en Côte d’Ivoire, pour un montant de 62,297 milliards FCFA ; à 13 au Sénégal pour 58,173 milliards ; à 09 au Niger pour 21, 487 milliards et à 14 au Togo pour un montant de 38, 412 milliards de nos francs.

Tous ces travaux devront prendre fin par la présentation d’un Mémorandum lors d’une nouvelle rencontre qui regroupera non seulement le Président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah BOUREIMA, et les ministres en charge des finances de chaque État, mais aussi les Premiers ministres.

TOGOLA

Source: LE PAYS