Pour couper court à la cabale contre le Cabinet-GANO en rapport avec le contrat d’abonnement qui le lie à l’Office du Niger, ses responsables sont sortis de leur silence pour apporter un démenti à toutes les calomnies et diffamations qui ont pour seul objectif de nuire à l’image et à l’honneur de Me Baber GANO, membre du Cabinet-GANO.

Approché par nos soins, un responsable du Cabinet Gano, Me Mohamed DIOP, a donné des informations détaillées sur ladite affaire tout en rassurant que les agissements d’abus d’autorité ou de pouvoir de parjure et de forfaiture commis contre le cabinet-GANO dans l’exercice de sa profession ne peuvent rester impunis.

Me Mohamed DIOP a expliqué que le Cabinet-Gano a décidé de rompre le silence pour faire tomber les masques politico-judiciaire que certaines personnes mal intentionnées ont porté pour des raisons politiques en raison de la qualité de Secrétaire général du parti RPM, dont Me GANO assume les responsabilités.

Il a déclaré que le combat politique que Me GANO mène avec son parti contre les concurrents du même espace politique dans le champ politique ne saurait être transporté dans le cabinet-GANO par un téléguidage, à travers une instrumentalisation des services publics de l’État.

Le responsable du Cabinet-Gano a affirmé que les auteurs de cette cabale ont saisi l’Autorité de régulation des marchés publics et son secrétaire exécutif d’une lettre de dénonciation contre le cabinet-GANO pour son contrat d’abonnement et d’assistance juridique signé le 1er avril 2015 avec l’Office du Niger.

Selon lui, à travers une ‘’hérésie judiciaire totale, le Président de l’Autorité de régulation des marchés publics a osé qualifier le contrat d’abonnement d’assistance judiciaire du cabinet-GANO de contrat des marchés publics pour instruire unilatéralement un dossier contre le cabinet-GANO et procéder à des enquêtes illégales et injustifiées sur des prestations professionnelles d’Avocats fournies à son client et rémunérées sur des bases contractuelles entre l’avocat et son client’’.

Me DIOP a rappelé que pour le contrat d’assistance judiciaire conclu avec l’Office du Niger, le cabinet-GANO avait adressé le 23 février 2015 au Président Directeur Général de l’Office du Niger, une lettre d’offre de prestation reçue et cachetée par l’Office, le 23 février 2015. Toute chose qui a été acceptée par l’Office du Niger, le 03 mars 2015 suivant lettre N°0281/PDG-ON par accord du PDG qui a proposé au cabinet de lui adresser un projet de contrat d’assistance. Le cabinet, ajoute-t-il, en reconnaissance à l’acceptation de son offre de prestation a adressé le 16 mars 2015 une lettre de validation de l’accord du PDG. Selon lui, le contrat d’assistance judiciaire a été signé, le 1er avril 2015, entre les parties en l’occurrence l’Office du Niger et le cabinet-GANO.

Dans ses explications, Me Mohamed DIOP précise que par cette procédure, le cabinet-GANO n’a soumissionné à aucun contrat de marché public pour décrocher son contrat d’assistance et l’Office du Niger, de son côté, n’a lancé d’avis d’appel d’offres de recrutement d’un avocat ou d’ouverture d’un contrat d’assistance judiciaire d’un avocat.

Il soutient que ce n’est que par pure violation des textes et instrumentalisation d’une administration publique d’État que le président de l’Autorité de régulation des marchés, par abus de pouvoir, s’est permis de harceler l’Office du Niger, son PDG et ses cadres pour enquêter sur un contrat professionnel en toute incompétence suivant les dispositions de la loi N°08-023 du 23 juillet 2008 créant ce service en ses 36 articles et le décret N°08-482/P-RM du 11 août 2008 fixant l’organisation et le fonctionnement de ce service.

Notre interlocuteur a déclaré que les agissements d’abus d’autorité ou de pouvoir de parjure et de forfaiture commis contre le cabinet-GANO dans son exercice professionnel ne peuvent rester impunis.

‘’Le cabinet-GANO a été victime d’une faute grave qui sera réparée et rétablie par les voies de droit appropriées’’, a lancé Me DIOP.

Il a profité de l’occasion pour remercier l’Office du Niger pour sa confiance placée en leur cabinet tout en se félicitant des diligences suivies de bons résultats qu’il a pu obtenir dans la gestion du dossier de l’Office du Niger contre les impôts.

« Le cabinet-GANO rassure l’opinion et le conseil de l’ordre des avocats du Mali que toutes les rémunérations d’honoraires qu’il a encaissées pour son compte à l’Office du Niger l’ont été sur la base contractuelle de son abonnement ou d’une commande de prestation nouvelle par l’Office du Niger strictement encadrée par la loi N°094-042 du 13 octobre 1994 portant création et organisation de la profession d’avocat en République du Mali, selon les règles d’éthique et de déontologie », a fait comprendre Me Mohamed DIOP.

PAR MODIBO KONE

Source: info-matin