Le Comité d’initiatives pour le développement de Ouenzzindougou (Cido) met les bouchées double afin de diminuer le calvaire que les populations de la zone vivent à cause de l’état de dégradation avancé des routes.

 

Après avoir gagné la lutte contre la prédation foncière, le comité d’initiatives pour le développement de Ouenzzindougou pose des actions de développement au grand bonheur des populations du Mandé. Le ton a été donné ce dimanche 11 avril 2020 au terrain de l’école publique de Ouenzzin. La cérémonie a enregistré la présence des autorités politiques et coutumières.

Cette initiative est née d’un constat alarmant fait par les responsables de Cido. Après avoir quitté le goudron, pour arriver chez soi, c’est la croix et la bannière. « S’il y a une difficulté sur les populations aujourd’hui, c’est l’état des routes. Nous avons pensé à faire ce travail pour permettre aux populations d’avoir accès facilement à leurs maisons », a notifié le Président du Comité d’initiatives pour le développement de Ouenzzindougou, Boubacar Tangara. Il précisera que cet aménagement concerne le tronçon entre Kanadjiguila et le Pont de Samanko en commençant par la pharmacie Faran Dabo au bord du goudron.

Le Président Tangara a affirmé que cet aménagement de la route est une des raisons d’être de leur association qui, dit-il, est ouverte à tous. Il s’était, par ailleurs, attelé à saluer l’Autorité intérimaire, les chefs de villages et la gendarmerie de Ouenzzindougou.

Partant, il martèlera que Cido est une  association qui a vu le jour pour la sauvegarde des espaces publics. Avant de promettre qu’ils feront ce travail dans le cadre de la loi. Ce, dit-il, tout en restant à la disposition des autorités intérimaires.

Cette route a été choisie pour des raisons que le Président Tangara a égrenées. Il s’agit de son accès facile, sa fréquentation, son passage par des services publics et le moindre coût de son aménagement. Le devis de l’entreprise qui s’occupe du travail ayant dépassé les 5 millions de FCFA, Cido sollicite la contribution de toutes les bonnes volontés.

La Présidente des femmes, Mme Kéita Fanta Alimatou Coulibaly, pense que cette initiative est l’affaire de tous en général et celle des femmes en particulier. Car, déclare-t-elle, on construit la route pour les femmes. « Si la femme est en paix, tout le monde en profitera », a-t-elle conclu.

A noter qu’une lecture du coran a ouvert les activités et le coup d’envoi de la réhabilitation de la route a été donné par le Président Tangara et celui de l’Autorité intérimaire, Mamourou Balla Kéita.

Bazoumana KANE

Le Prétoire