Jadis un Fléron, aujourd’hui, le géant du secteur bancaire au Mali peine à satisfaire sa clientèle. De jours en jours, des voix s’élèvent, pour fustiger l’amateurisme qui caractérise le management de la structure. Et ce n’est pas les clients du mercredi 29 mai 2019, qui diront le contraire. Madame le Maire de la Commune 3, madame Djiré Mariam, que nous avons vue sur place, pourraient aisément confirmer nos propos.


En effet, en début d’après-midi du mercredi 29 mai 2019, nous nous sommes rendus au siège de la BDM SA pour une opération bancaire. Arrivés sur place, le compteur électronique, nous indique que la 642ème personne était au guichet 3. Pour ce qui nous concerne, nous avons pris le ticket numéro 722, pendant qu’il était 13h05 minutes.

Pourtant, une heure après, seulement 2 personnes avaient été servies. Vu que les choses n’avançaient pas, ou n’avançaient qu’à pas de caméléon, les clients sont sortis de leur réserve “au niveau de cette banque, les clients ne sont pas respectés”, disaient les uns et les autres en colère. D’autres disaient à haute voix, qu’ils ne vont jamais pardonner à la BDM SA, pour la négligence, dont, ils ont été victime. ‘’Si les agents de la BDM ne changent pas de comportement, je serais dans l’obligation de fermer mon compte pour partir ailleurs. Car, il n’est pas admissible, que je galère pour avoir accès à mon propre argent’’, nous confiera D A.

Ce n’est qu’après plus de 3 heures d’attentes, que nous avons finalement pu avoir accès à notre argent. Quand nous nous sommes plaints de la qualité du service, qui n’est pas du tout appréciable, on nous fera savoir qu’il y avait des soucis de connexion.

À l’analyse de la situation, il convient de confirmer que la BDM SA, après autant d’année d’existence, est toujours à la traine et peine à satisfaire sa clientèle. D’ailleurs, sur une dizaine de guichets, seulement 2 étaient ouvertes pour plus d’une centaine de clients. Est-ce pour dire que la BDM est en manque de personnel ? Certainement, car dans nombreuses agences BDM, les stagiaires font la vedette tandis que le travail abattu n’est pas à hauteur de souhait.

Nous y reviendrons

MALI Magazine