La campagne agricole 2020-2021 a démarré dans de très bonnes conditions pluviométriques cette année. Ces informations obtenues, dimanche 13 septembre, des services techniques de Koro  rassurent que les conditions pluviométriques ont permis aux producteurs d’effectuer à temps les premiers semis de mil et de sorgho.

Or, les opérations de semis avaient connu un ralentissement en fin juin suite à une rupture pluviométrique de 10 jours sans faire de dégâts. Dès lors, les pluies sont devenues régulières, abondantes et bien réparties dans l’espace. Les semis se sont déroulés normalement et dans des bonnes conditions. « À ce jour, dans tout le cercle, nous assistons à un bon développement végétatif des cultures. Sur le plan phénologique, le mil qui est la culture principale est au stade montaison-épiaison. Le sorgho est à la montaison. L’arachide et le voandzou à la formation de gousses, le fonio à la formation des graines, le sésame et le niébé sont à la floraison, l’oseille est au stade de la ramification », tels sont les propos de Issa Daou, chef du secteur agriculture de Koro.

Puis d’ajouter : « Pour les cultures maraichères d’hivernage, le gombo, le melon et le concombre sont à la récolte. L’aubergine et la tomate sont à la floraison. On peut, confirme le chef du secteur, donc dire que l’aspect de la campagne agricole est bon dans le cercle de Koro ». À la date du 7 septembre, les hauteurs de pluies mesurées avaient atteint 778,5 mm en 33 jours, contre 4 mm en 39 jours pour la campagne précédente. Pour cette année, les producteurs ont été tardivement ravitaillés en engrais. Néanmoins, le cercle a reçu 1.250 tonnes de NPK ; 167,5 tonnes d’urée ; 65 tonnes de fertinova et 17,5 tonnes de PNT.

Au sujet de la superficie ensemencée de toutes les  cultures confondues, Koro a réalisé 184.063 ha, dont 151.420 pour les hommes et 32.643 pour les femmes sur un objectif de 209.480 ha, soit un taux de 87,86%. Selon un technicien, pour le mil, le cercle a 143 754 ha qui sont présentement réalisés sur une prévision de 153.600 ha, soit 93,58%.

Source: Journal le Pays-Mali