Une insécurité grandissante crée chez les producteurs de la Commune rurale de Douékiré des inquiétudes sur un risque de très faible production, dans le Cercle de Goundam, au terme de la campagne agricole en cours, si aucune disposition n’est prise, a constaté l’AMAP.

 

Depuis l’assassinat du maire de la Commune de Douékiré, Oumar Abocar Touré, la commune est en proie à une insécurité galopante. Tout au long du mois de juillet, la commune a connu des vols répétes. Des panneaux solaires destinés à l’alimentation d’un réseau de téléphonie mobile ont été volés, nuitamment, par des hommes armés.

Les jours suivants, la commune a bénéficié de panneaux et de batteries pour l’électrification des services sociaux de base, sous forme de don de la Coopération luxembourgeoise (Lux Development). Des bandits, informés, se sont encore rendus, nuitamment, au village de Douékiré pour tenter de s’emparer de ce matériel. Le vol a été évité parce que le bureau communal avait mis les objets convoités en lieux sûrs.

Ensuite, des bandits armés ont ciblé un magasin où était entreposée une dizaine de fûts de gasoil, un appui de la GIZ dans le cadre de la campagne agricole 2018-2019. Ils ont emporté tout le stock de gasoil.

La commune rurale de Douékiré est réputée dans la production de riz, de blé, et surtout d’un condiment très prisé appelé “mafé-Idjé” qui se vend partout dans la Région et même dans la sous-région, notamment au Niger.

AAT/DD/MD

(AMAP)