L’information est de nature à donner espoir à nos compatriotes. Le climat des affaires s’améliore dans notre pays où les conditions seraient de plus en plus propices à l’investissement.

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La bonne nouvelle est donnée par le dernier rapport (2016) publié (en début d’année 2017) par la Banque Mondiale ; un rapport qui classe notre  pays au rang de premier pays dans l’espace UEMOA pour le climat des affaires et la bonne gouvernance économique. Dans ce document, il ressort le constat que notre pays, avec 52, 96 points, est nettement au-dessus de la moyenne au plan régional, notamment l’Afrique subsaharienne, qui est à 49,51 points. Un classement qui est tout à l’honneur du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, qui s’est toujours signalé par une certaine rigueur dans la gestion des finances publiques.

En Jaune : Housseini Amion Guindo, Ministre des Sports

Au moment où notre équipe nationale de football a quitté par la petite porte la Coupe d’Afrique des Nations 2017, le ministre Housseini Amion Guindo, plutôt que chercher à tirer les leçons de cette contreperformance des Aigles, a préféré réactiver un vieux contentieux avec la Fédération malienne de football(Femafoot) dont il cherche, depuis des années, la tête du président, Boubacar Baba Diarra. Dans les stades et dans d’autres structures de formation pour sportifs, on découvre un ministre étalant au grand jour son inimitié avec le président de la Femafoot ; Une guerre inutile dont notre sport ne tire aucun avantage.

En Rouge : Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de la Défense et des Anciens Combattants

Le 10 janvier dernier, son département a rendu public un avis de recrutement de 5000 nouveaux éléments dans les rangs des forces armées et de Sécurité. Dans le communiqué publié à cet effet, il apparait une volonté claire de lutter, cette fois-ci, contre toutes les formes d’interventions intempestives qui caractérisent généralement les recrutements dans l’armée. Or, on ne voit rien qui puisse convaincre que le ministre Maïga parviendra à faire respecter une telle disposition, s’il n’arrive (déjà) pas à sécuriser le simple dépôt des dossiers, aujourd’hui, entouré  de toutes sortes de pratiques mafieuses instaurées par certains militaires choisis pour réceptionner les dossiers.

A 24 heures de la date limite du dépôt des dossiers, prévue, en principe, demain, 9 février, les  candidats  sont laissés à la merci d’agents véreux décidés à se remplir leurs poches dans cette affaire. Pour des raisons mercantiles, chaque jour on fait sortir de nouveaux imprimés que les candidats doivent acheter pour, dit-on, compléter leurs dossiers. Le hic ! On ne trouve nulle part ces pièces parmi celles qui sont citées dans le communiqué. Sur le site du dépôt, de 2000 FCFA, les dessous de tables sont aujourd’hui passés à 4000 francs CFA que le candidat doit payer s’il veut que son cas soit traité avec…diligence. Ceci, sans compter les 15. 000 francs qui sont exigés du coté de Korofina pour la simple obtention de la fiche d’enrôlement au Ravec. Vous avez dit rigueur…