Malgré les dénonciations, il y a de cela quelques mois, par la presse, de certains comportements et certaines pratiques au sein de la société Aminata Konaté, plus connue sous le nom de «Bara-Muso», les responsables de cette structure continuent à n’en faire qu’à leur tête.



À titre de rappel, il faut dire, ici, qu’il y a de cela quelques mois, à la suite de certaines révélations et dénonciations, une équipe de contrôle a effectué une visite-surprise au niveau de l’entreprise pour vérifier la qualité des aliments produits et commercialisés et, en même temps, se rassurer de la véracité des faits reprochés à Bara Muso.

En plus du cas des bouillons périmés révélés et avérés, les contrôleurs ont découvert plusieurs autres fautes, incohérences, dysfonctionnements et non-respect des normes en la matière. Il s’agit surtout de l’utilisation de produits contre-indiqués dans la production et la conservation des produits alimentaires, la vente de produits sans mention de la date de péremption, le non-respect de certaines normes, les mauvaises conditions de préparation et de conservation des aliments…

Séance tenante, la mission a interdit la commercialisation d’une catégorie de bouillon. Malheureusement, elle n’a pas demandé de retirer du marché les bouillons incriminés.

Par ailleurs, légalement, la société a aussi des soucis. Le document qui autorise son exercice l’autorise à commercialiser, seulement, le piment en poudre et le bouillon ; donc rien que deux produits, contrairement à la foultitude de produits qu’elle fabrique de nos jours et de services dans lesquels elle se spécialise.

Les spécialistes pointent du doigt les aliments liquides dont la production demande beaucoup de précautions et des autorisations spéciales, d’où la difficulté d’obtention d’agréments. La production par la société Aminata Konaté des aliments comme la pâte d’arachide, la sauce de piment, la pâte d’ail, etc., est illégale.

Quant à l’utilisation du glutamate, elle serait dangereuse pour la santé car, à l’origine de l’obésité, l’hypertension, l’hyperactivité, le diabète, la migraine. Or, «Bara Muso» s’en passe.

Nous reviendrons dans notre prochaine parution sur le traitement plus qu’inhumain des responsables de la société à l’endroit des employés.

Correspondance particulière

Source : Nouvelle Libération