Cette indication chiffrée a été donnée lors de la 87ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Institut national de Prévoyance sociale (INPS). La session s’est tenue le 11 mai 2018 sous la présidence du président du Conseil d’Administration, Mamadou Sinsy Coulibaly, en présence des administrateurs, des membres de la direction générale de l’INPS.

Cette session ordinaire du Conseil d’Administration de l’INPS avait à son ordre du jour l’examen et l’adoption du rapport d’activités 2017 de l’Institut National de Prévoyance Sociale. Le programme d’activités 2017 a été élaboré et exécuté autour d’activités majeures émanant du plan stratégique 2014-2023 de l’INPS. Sa mise en œuvre a permis à l’INPS de connaître entre autre des avancées majeures en matière de protection sociale, a fait savoir  Mamadou Sinsy Coulibaly.
Ainsi, sur trente-six activités programmées en 2017, dix-huit ont été entièrement exécutées, onze sont partiellement exécutées et sept non exécutées. Au titre des réalisations de l’exercice 2017, au plan de la couverture sociale, le nombre de cotisants inscrits aux régimes gérés par l’INPS est passé de 281 755 en 2016 à 310 640 en 2017 connaissant ainsi une hausse de 10%. Le nombre d’adhérents aux régimes de l’Assurance Volontaire a atteint 4 986 assurés directs. Au compte des structures sanitaires, les consultations médicales ont concerné 107 745 en 2017 personnes contre 150 454 en 2016.
L’année 2017 a été aussi marquée par le recrutement de nouveaux agents pour pallier les insuffisances en nombre d’agents et en compétences des structures ; la tenue de la convention franco-malienne de sécurité sociale, ce, après plusieurs années d’attente.
Au plan des finances, sur une prévision de 154 506 970 000 FCFA, il a été encaissé 154 475 552 396 FCFA au titre des recettes, soit un taux de réalisation de 99,9%. Ces recettes sont en augmentation de 13,51% comparées à l’exercice 2016. Au compte des prestations servies, les dépenses sont de 69.815.247.842 FCFA contre une prévision de 70.212.516.080 FCFA, soit un taux de d’exécution de 99, %. Ces dépenses techniques sont en augmentation de 7% comparées à l’exercice 2016.
Mahamane Maïga   

 

Source: lejecom