edm-saLa société Energie du Mali manque d’énergie pour fournir sa clientèle, 24 h sur 24. Le délestage est devenu habituel, car à la même période de chaque année, des raisons sont créées de toutes pièces pour faire dormir les clients. Rien n’est fait pour prévenir.

Tous les ans, c’est la même chanson, le même tintamarre de la cellule de communication dans le seul souci de faire noyer le poisson dans le barrage de Sélingué. Après de longues et laborieuses investigations, nous avons su les vraies raisons des délestages déjà sauvages. Il y ressort que l’Energie du mal, du moins du Mali, est victime d’une gestion catastrophique. Les fournisseurs réclament la faramineuse somme de 50 milliards de  nos francs. Selon notre source, un habitué des coins, les fournisseurs de carburant exigent le paiement intégral des factures. Après moult échanges, la montagne a accouché d’une mouche. Pas d’argent, donc pas de carburant. On comprend alors, que l’argument tenu par Thiona Mathieu Koné ne tient pas. Les barrages de Sélingué et de Manantali sont même débordés d’eaux, mais leurs capacités avoisinent seulement les 40% et le reste était comblé par les deux centrales. La troisième centrale est privée et fournit les usines. Aujourd’hui, les centrales manquent de carburant et sont très souvent en panne. Ajoutés à cela le manque d’entretien et l’absence de rigueur dans l’achat des pièces de rechange. En plus de ces problèmes, un autre sort sa tête de l’eau. C’est celui du protocole d’accord de 1979 ( dont nous avons une copie) entre les villages déplacés pour la construction du barrage de Sélingué et EDM Sa. A la date de ce jeudi 28 Mars 2013, rien de ce protocole n’a été respecté. Pour le moment nous faisons économie de ce scandale. On comprend aisément que la société fournisseur d’électricité a besoin de lumière pour une gestion rigoureuse de ses ressources.

A suivre !

 Par Le Shérif