A compter du 1er avril, la viande avec os sera vendue à 2000 FCFA/kg. A travers cette opération qui durera dans un premier temps trois (3) mois, le Gouvernement s’est engagé à prendre en charge les frais d’abattage pour un coût estimé à environ 600 millions de FCFA

La rencontre du mercredi 20 mars dernier au département en charge du Commerce et de la Concurrence, entre le ministre du tutelle Alhassane Ag Ahmed Moussa et l’ensemble des acteurs de la filière viande (bouchers, responsables d’abattoir, coopératives et syndicats des bouchers), marque le lancement officiel de l’opération de réduction du prix de la viande bovine actuellement vendue à 2200 FCFA/Kg. Elle sera cédée à 2000 FCFA, à compter du 1er avril jusqu’au 30 juin 2019 dans un premier temps et sera poursuivie tout le reste de l’année 2019, sur l’ensemble du territoire national.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du respect des accords conclus entre l’UNTM et le Gouvernement du Mali, concernant la réduction des prix du riz et de la viande d’ici le 31 mars 2019.

Selon le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, à travers cette opération spéciale de réduction du prix de la viande avec os, l’Etat s’est engagé à prendre en charge les frais d’abattage pendant les mois d’avril, mai et juin, correspondant à la période de soudure. Son coût est estimé à environ 600 millions de FCFA. ‘’ Nous sommes en train d’envisager des mesures pour que le prix de la viande soit stabilisé sur les marchés jusqu’au 31 décembre 2019’’, a-t-il rassuré.

Pour parvenir à ce prix de 2000 FCFA/Kg, des concertations ont été faites avec les bouchers, les responsables d’abattoirs, ainsi que les acteurs concernés a expliqué le ministre Alassane Ag Ahmed Moussa.

« Pour que l’opération soit effective, nous avons prévu que chaque boucher signe un cahier de charges avec l’Etat. A travers ce cahier de charges, chaque boucher va s’engager au respect de ce prix pour que l’Etat prenne en charge les frais d’abattages sensés être payés aux abattoirs. Ces cahiers de charges au niveau du district de Bamako vont être signés au côté de l’Etat par le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence. Et dans les régions par les directeurs régionaux. Et les bouchers au niveau leurs bases », a expliqué le ministre Alhassane… Avant de signaler que pour sécuriser la bonne mise en œuvre de l’opération ainsi que son efficacité, un cadre de concertation a été mis en place composé des bouchers, les services techniques de l’Etat, les abattoirs pour le suivi de l’opération.

A l’issue de la rencontre du lancement, les représentants des coopératives et syndicats des bouchers se sont engagés à informer leurs membres pour une meilleure réussite de l’opération. La rencontre a pris fin par la signature d’un cahier de charges entre le gouvernement et les acteurs concernés.

A.M.Touré

Source: Le 22 Septembre