La 35ème session du conseil d’administration de l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP), s’est tenue le jeudi 21 décembre 2017. Elle était présidée par Boubou Cissé ministre de l’Economie et des Finances, en présence de ZoumanaMory Coulibaly, directeur général de l’ONAP.

Dans son allocution, le ministre a soutenu que  les cours mondiaux des produits pétroliers sur les marchés mondiaux ont connu une tendance à la hausse en 2017.  En effet, le cours moyen du brut est passé de 54 dollars à 62 dollars entre le mois de janvier et novembre 2017, soit une hausse de 15%.
Il a estimé que la gestion de cette situation s’est traduite dans un premier temps par la répercussion partielle des effets de hausse des prix fournisseurs et depuis septembre 2017, par l’application effective du mécanisme de taxation des produits pétroliers dans une bande 3%.
Le ministre demande à cet effet d’établir une corrélation directe entre l’évolution des prix à la pompe et celles des prix fournisseurs sur le marché international, tout en observant une certaine prudence.
Pour lui,  une gestion consensuelle des hausses des cours des produits pétroliers, et la construction d’un stock national de sécurité en carburants permettront de poursuivre les actions de sécurisation de l’approvisionnement du Mali en hydrocarbures et de développement du sous-secteur.
Ainsi le budget de l’ONAP soumis à l’approbation se chiffre en recettes et en dépenses à  1 544 937 000 F CFA, contre une dotation corrigée d’un milliard six cent quatre-vingt-dix-huit millions cinq cent quinze mille neuf cent soixante-deux Francs CFA (1 698 515 962 FCFA) en 2017, soit une baisse de 9%.
Cette baisse est consécutive à la diminution de la subvention du Budget Spécial d’Investissement.
L’adoption du projet de budget de l’Office permettra l’amélioration des conditions de travail du personnel et la mise en œuvre des programmes essentiels. Certains programmes, dont l’exécution a été différée en 2018 pour faute de ressources, sont inscrits en priorité dans le budget-programme de 2018.
Il s’agit du contrôle de qualité des produits pétroliers, des missions de négociations et de renégociations de protocoles de vente et de passage des produits pétroliers  et des conventions relatives aux échanges commerciaux dans le domaine des hydrocarbures avec les pays fournisseurs.

Pathé TOURE 

 

Source: lejecom