A 5 jours de la tenue du Salon International de l’Industrie du Mali (SIM), le Ministre du Développement Industriel poursuit ses rencontres. Dans la matinée du  vendredi 13 avril 2018 à la Mairie du District, il a rencontré le maire Adama Sangaré accompagné des forces vives et élus  communaux de Bamako. Dans l’après-midi, il recevait  dans les locaux de son département, les membres de l’Association Malienne de la Qualité (AMQ), conduits par leur président, Abdramane  Dembélé. Dans les deux cas, l’objectif était d’informer ses interlocuteurs sur l’état d’avancement des préparatifs du SIM. Mais aussi de solliciter leur pleine adhésion à ce  projet de développement économique et  industriel  du Mali.

A l’issue des deux rencontres, les forces vives du district aussi bien que les membres de l’Association Malienne de la Qualité, ont  déclaré qu’ils adhèrent au projet du Salon International de l’Industrie du Mali. Ils ont assuré le ministre de leur entière disponibilité pour que l’évènement soit une réussite. Tout comme dans les précédentes rencontres dans les régions, avec la CCIM, l’APCAM et les PTF, un élément vidéo a été projeté pour  faire comprendre la dimension du potentiel industriel du Mali. De même, la présidente de la commission d’organisation du SIM n’a pas manqué de faire la présentation du SIM. Le ministre s’est aussi prêté au  même exercice qui consiste à répondre aux questions et interrogations de ses interlocuteurs. Il a bien noté les observations et doléances des uns et des autres.

Au District

Au nom du Conseil du District, le maire Adama Sangaré a déclaré qu’il  continuera d’apporter toute sa contribution dans la mise en œuvre de la politique nationale de développement industriel, en prélude au Salon International de l’Industrie. Dans cette optique, l’édile a indiqué que des réflexions sont menées sur les stratégies de développement  et la prise en compte des spécificités du district  de Bamako, en tant capitale du Mali et premier pôle industriel du pays.

Le directeur de l’ADR du district  qui a estimé le coût de l’ensemble des projets du district à plus de 200 milliards FCFA, a procédé à la présentation, à travers une vidéo, des projets industriels et d’infrastructures de Bamako. Il a expliqué pourquoi sa ville est le poumon industriel du Mali. A l’en croire, des projets de plateformes logistiques existent pour la périphérie de Bamako. Chaque projet coûtera plus de 40 milliards FCFA. Il a informé du projet de création ou rénovation de toutes les gares du district. Par exemple, il a indiqué que la gare de Sogoniko sera rénovée à concurrence de 5 milliards FCFA et déclaré qu’il est prévu la création de marchés sur la rive droite, notamment à Sabalibougou.

L’Assemblée Permanente des Chambres et Métiers du Mali (APCMM) a souhaité être représentée  au SIM. Pour ce faire, elle a sollicité une rencontre avec le département de l’Industrie pour prendre le train en marche.

Le ministre, qui a porté une oreille attentive aux observations et doléances, s’est dit ému d’être bien accueilli par les travailleurs de la mairie du district. Un beau geste que Mohamed Ali Ag Ibrahim a apprécié.

Au ministère du Développement  Industriel

Ce fut quasiment le même exercice pour Mohamed Ali et les cadres de son département, qui ont présenté le salon et son intérêt pour la promotion du secteur industriel au Mali. On retiendra que le président de l’Association Malienne de la Qualité a, au nom de ses membres, déclaré solennellement qu’il adhère au projet du SIM.

A cet effet, Abdramane Dembélé a indiqué que son association apportera tout son soutien à la réussite du Salon.

Le président de l’Association des Fondeurs du Mali (membre de l’AMQ) a fait savoir  que les fondeurs du Mali sont capables de relever  le défi de répondre à la fabrication de  toutes les pièces de rechange des machines-outils industriels qui existent au Mali. Mais pour que cela soit possible, il a tout simplement recommandé de protéger le marché qui mobilise des  milliards FCFA.

Le MDI, apparemment satisfait du soutien de ses hôtes, les a tout de même invités à produire propre, en qualité, afin que leurs  produits soient compétitifs à l’intérieur comme à l’extérieur.

Gaoussou M Traoré

Le challenger