Le ministre Mohamed Ag Erlaf a constaté qu’au niveau de tous les magasins visités, il y a des stocks suffisants

 

Les magasins de stockage des denrées de première nécessité sont suffisamment approvisionnés, écartant ainsi tout risque de rupture de stocks. Le constat a été fait, hier, par le ministre de l’Industrie et du Commerce, qui conduisait une visite d’inspection chez certains grands opérateurs économiques réputés dans le commerce de produits de première nécessité, notamment le riz, le sucre, l’huile et le lait.
à cette occasion, Mohamed Ag Erlaf s’est fait accompagner par le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Youssouf Bathily. Le constat est qu’au niveau de tous les magasins visités, il y des stocks suffisants. «Nous avons suffisamment de stocks de riz, de sucre et d’huile pouvant alimenter les Maliens pendant longtemps. Ici, nous avons 20.000 tonnes riz, 25.000 tonnes de sucre. Des quantités importantes de produits sont en cours d’acheminement », a rassuré le patron de la société Sodima, Mamadou Niangadou.
Le Grand distributeur de céréales du Mali (GDCM) a aussi reçu les visiteurs. Ici, le responsable des magasins de stockage a compté 10.000 tonnes de riz et 5.000 tonnes de sucre disponible chez lui. « Il n’y a pas à s’inquiéter», a déclaré Cheick Tidiane Tall.
D’où le soulagement du ministre du Commerce et de l’Industrie.

« Nous avons constaté qu’il y a suffisamment de stocks pour rassurer les Maliens. Avec les stocks dont nous disposons à ce stade, il n’y a aucune raison de s’inquiéter et de penser qu’une crise alimentaire grave puisse intervenir à Bamako et environs », a indiqué Mohamed Ag Erlaf.
Il a rappelé que le gouvernement avait déjà pris des mesures concernant certains produits, depuis trois mois. C’est ainsi qu’en ce qui concerne l’huile produite localement (l’huile de coton), le gouvernement a laissé tomber des taxes, afin que le produit soit abordable pour les ménages les plus démunis, a révélé le ministre Ag Erlaf, ajoutant que le gouvernement a renoncé à certaines taxes sur le riz brisé, afin qu’il soit à la portée du Malien moyen. «Suivant un cahier de charge, le gouvernement a fixé un prix plafond pour le sucre, parce que certains opérateurs achètent le sucre local et le complètent avec le sucre importé.
Tous ces opérateurs qui ont bénéficié de réduction de taxes doivent vendre au prix fixé par le Conseil national des prix», a interpellé Mohamed Ag Erlaf. Il a promis que son département suivra l’évolution du niveau des stocks et continuera à sévir contre tous ceux qui ne respectent pas les prix plafonds.

Babba B. COULIBALY

Source : L’ESSOR