SANOU SARR est né le 01/01/1961 à Kayes. Originaire de la Région de Kayes, j’ai fait mes études fondamentales et secondaires à Sandaré et au Lycée Dougoukolo Konaré de Kayes. Ces études ont été couronnées par l’obtention du Baccalauréat en Série « Sciences Biologiques » en 1984. J’ai commencé mes activités professionnelles comme commerçant détaillant en octobre 1984 à Kayes. J’ai mis en place et dirigé la première association des commerçants dotés de récépissé (ACDA), puis le premier GIE Import-Export afin de soulager les commerçants détaillants pour l’acquisition de marchandises de façon légale moins contraignante et moins coûteuse. J’ai fait plusieurs formations professionnelles de mise à niveau allant de l’informatique, du négoce international, du droit des affaires, des textes de l’OHADA, du marketing, la gestion des PME, aux plans de mandature etc. Je dirige depuis 2011 le REMAP (Réseau malien des PME). Membre consulaire de la Chambre de Commerce de 1998 à nos jours avec un poste de vice-président à Kayes et de vice-président du Bureau de transition en 2013. Représentant de plusieurs Universités et Centres de formation pour le recrutement des étudiants désireux étudier à l’extérieur du Mali (Canada, France, USA, Chine, Australie, Angleterre etc.). Représentant de certaines organisations internationales pour les foires, fora, Salons, BtoB etc. Je suis humble, très ouvert, musulman, aimant la marche et la natation. Je suis un acteur du secteur privé malien. J’incarne des valeurs et qualités professionnelles nécessaires acquises au cours de ma longue expérience. Je suis donc apte à occuper le poste de Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, capable de faire de cette institution consulaire une source d’épanouissement au profit du secteur privé. Dans cette perspective mon ambition est d’aller vers une transformation industrielle de nos nombreux produits locaux, le renforcement des PME, de construire des leviers solides pour les services, et pour l’épanouissement d’un commerce florissant au service des prestataires, des consommateurs et de la Nation toute entière. Je vais œuvrer à conjuguer les efforts et à apporter les appuis nécessaires pour une transition réussie et un accompagnement sans faille des nouvelles autorités qui seront prochainement installées. En raison des ambitions affichées, des objectifs que je me suis assigné et ma vision, je décline mon programme à court, moyen et long terme. Ma grande ambition est de construire un secteur privé malien fort, uni et prospère à l’échelle nationale, sous régionale et mondiale, bien structuré pour faire face à la rude compétition mondiale d’acquisition et de conquête de marchés.

INTRODUCTION

L’Etat du Mali, dans le souci de rendre plus performant le secteur privé, a créé un organe consulaire dénommé Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). Il a un statut d’Etablissement Public à Caractère Professionnel, doté d’une autonomie financière et composée de trois sections : Commerce, Industrie, Services. Dans toute sa souveraineté l’Etat du Mali a confié la gestion de cet organe consulaire aux professionnels du secteur privé, qui sont les commerçants, les industriels, et les prestataires de services. Actuellement cette institution consulaire ne répond pas de façon adéquate aux attentes de ses membres et de l’Etat du Mali. Depuis quelques années, elle s’éloigne de ses attributions et missions ; ce qui la place loin derrière les chambres sœurs des pays de l’UEMOA voire de ceux de la CEDEAO. Evoluant dans cette région économique, notre pays et le secteur privé souffrent et continuent de souffrir de maux dont seule une chambre de commerce d’industrie forte, bien structurée et responsable pourrait relever les défis. Ces difficultés qui s’articulent autour des points suivants :

  • La concurrence déloyale (assimilation des produits asiatiques aux produits UEMOA),
  • La protection des produits en direction du Mali,
  • L’application des règles draconiennes en matière de libres circulations des biens et personnes,
  • L’application stricte et rigoureuse sur le transit inter état, sans prendre en compte la continentalité du Mali.
  • La disparation des produits locaux issus du savoir-faire malien au profit des produits importés (teinture traditionnelle, les cauris, le poisson etc.) …
  • La très forte taxation des produits industriels maliens, tant en TVA qu’en impôts sur les salaires.
  • Le retard de règlement des crédits des industriels issus des produits subventionnés
  • La difficile imposition des produits nationaux face aux produits importés dont les taxes sont minorées au cordon douanier,
  • Le manque de financement approprié à l’industrie et aux matières premières
  • La restriction de voyage imposée aux maliens vers la Chine afin que les commerçants chinois au Mali s’imposent sur le marché malien.
  • Le manque d’équipements marchands, manque de politique saine à l’endroit des opérateurs économiques afin qu’ils s’imposent dans un monde où les parts de marchés se réduisent de jour en jour.
  • Le manque de réaction prompte et efficace pour soulager les hommes d’affaires face aux multiples crises à savoir : la crise sécuritaire, la crise politique, et pire la crise sanitaire issue du COVID19.
  • Le manque de politique de financement aux PME, cordon ombilical de notre économie
  • Le manque de mesures d’accompagnement aux femmes entrepreneurs.
  • La rareté de formations de main- d’œuvre qualifiée pour combler les besoins de nos entreprises,
  • L’utilisation des fonds de la Chambre de Commerce à des fins autres que celles de sa mission régalienne.
  • L’ignorance voire le mépris des responsables de la direction de la Chambre à l’endroit de ses ressortissants en refusant de consacrer le peu de temps d’écoute,
  • L’appui sélectif à l’endroit de certaines organisations professionnelles,
  • Le cautionnement et l’accompagnement par la CCIM du déguerpissement des détaillants sans au préalable réserver un recasement pour ceux-ci. Créant ainsi des décès, des migrations clandestines, du chômage, et le grossissement du rang des bandits et du djihadisme. A la lumière des faits précités et d’autres non énumérés et non moins importants, il est urgent et impératif de sauver notre maison de la dérive qui si elle arrivait nous serions tous interpellés devant l’histoire pour avoir hypothéqué l’avenir de nos enfants et le bon devenir économique et financier de notre pays le Mali. Alors nous pouvons donc changer les choses pendant qu’il est temps. Au regard de ces manquements graves et des dysfonctionnements relevés, un danger nous guette à savoir que l’Etat en toute souveraineté serait tenté de retirer la gestion de la Chambre de Commerce aux professionnels du secteur privé que nous sommes, pour y instaurer une Délégation spéciale afin que l’institution consulaire réponde aux attentes qui sont sa raison d’exister. Conscients de ces difficultés, mon équipe et moi avons décidé de proposer notre expertise pour changer et instaurer durablement la culture de l’excellence à la Direction de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali., en vous présentant le programme qui suit :

I. Instituer une veille permanente pour l’unité, l’entente et la cohésion du monde des affaires :

Dans une unité d’action, je privilégierai la création d’un climat de compréhension et de paix entre tous les adhérents de la CCIM. Dans un monde globalisé, et face au marché communautaire de la CEDEAO, l’unité d’action pour toute entreprise s’avère nécessaire afin de faire face à la concurrence sans merci et aux défis communs du marché. La gestion rapide et efficace des conflits entre opérateurs économiques est prioritaire. La résolution de la crise doit s’inspirer de nos valeurs sociétales, culturelles, coutumières et religieuses. Il s’agit de donner l’occasion à chacun de s’exprimer quelle que soit sa place dans le secteur, et de mener ses activités dans un secteur porteur tout en ayant l’appui constant et inconditionnel de la CCIM. Pour ce faire, la Chambre d’arbitrage est l’outil qui serait valorisé et équipé pour mieux répondre aux multiples sollicitations.

II. Répartition des tâches :

Pour plus d’efficacité, une répartition des tâches sera faite entre tous les membres du bureau et les présidents des Commissions spécialisées afin d’instaurer une gestion participative. Les membres consulaires des Régions qui sont domiciliés à Bamako pourront prétendre à certains postes de vice-présidents et de présidents de Commissions. Il s’agit de mettre l’administration de la Chambre au travail avec une évaluation semestrielle. Toutes les tâches confiées seront déclinées dans un chronogramme assorti d’un budget. Le Bureau suivra et appréciera les activités confiées mensuellement. Les mêmes règles et principes seront appliqués dans les Régions tout en tenant compte des réalités de chacune d’elles.

III. L’Assemblée Consulaire

❒ Je doterai chaque membre consulaire d’une identification nationale ce qui lui permettrait une circulation facile dans les circuits administratifs et autres. Cette identification porterait sur des macarons, badges, cartes consulaires, écharpes consulaires, bandes consulaires (lors des délibérations consulaires).

❒ Les membres seront formés sur le plan de mandature afin qu’ils maitrisent les activités de leur mandat. Ils recevront une formation sur les textes de l’OHADA, la fiscalité, la comptabilité de base, la digitalisation, l’informatique, le i commerce, les procédures de passation de marchés publiques.

❒ Je doterai chaque élu consulaire d’un ordinateur portable afin qu’il participe là où il se trouve sur la vie de la chambre, sur l’élaboration, l’amendement, l’adoption des textes et budget. L’ordinateur portable et son contenu seront remis à la Chambre en fin de mandat. Une façon d’immortaliser les contributions des uns et des autres.

❒ J’inviterai les élus consulaires à redorer l’image de la Chambre de Commerce en reniant avec l’achat de conscience l’ors des élections de la Chambre de Commerce surtout celle du président.

❒ Je tiendrai une assemblée consulaire équilibrée avec la présence en son sein de toutes les couches socio professionnelles du monde de l’industrie, du service, et du commerce. 

IV. La Chambre dans son rôle

La CCIM regroupe tous les opérateurs économiques assujettis à la patente. Son rôle est de conseiller, aider et appuyer l’Etat dans sa politique économique et de gestion du secteur privé. Elle a comme rôle essentiel de servir le secteur privé dans son épanouissement, et aussi défendre les intérêts de ce secteur tant sur le plan national qu’international. Donc en tant que Président un certain nombre d’actions à mener me semblent nécessaires :

Je créerai des Chambres régionales conformes à la décentralisation avec leurs ressources et leur gestion autonome indépendante. Tout en donnant la chance à tous élus de prétendre aux postes de membres de bureau national.

❒ Je mettrai à la disposition des chefs d’entreprises la main-d’œuvre qualifiée pour mieux gérer leurs entreprises. Et que cette main- d’œuvre soit issue de notre société malienne.

❒ Je doterai le centre de formation de la CCIM de matériels adéquats pour ces diverses formations. ❒ J’appuierai les centres privés qui se démarquent par un savoir-faire.

❒ Je signerai des accords de formations accélérées avec des grands pays ayant réussi dans la formation professionnelle et technique.

❒ J’inviterai l’Etat à consentir certaines aides bilatérales en formations qualifiantes des salariés de nos entreprises.

❒ Je formerai les chefs d’entreprises dans le négoce international, et dans le business numérique. Les former dans la gestion d’entreprise, et la gestion du personnel. Leur faire suivre de formations d’adultes de courte durée sur les passations de marchés tant nationaux qu’internationaux.

❒ Je créerai un répertoire national des opérateurs économiques qui sera disponible dans toutes les ambassades et représentations diplomatiques du Mali.

❒ Je lancerai un répertoire des PME/PMI qui est le moteur de tout développement

❒ Je catégoriserai les opérateurs économiques afin de permettent à ceux qui se sont démarqués de bénéficier des avantages liés à cette branche d’activités.

❒ Dans un partenariat public Privé, je mobiliserai et je diversifierai les sources de financement nationales et internationales qui sont à l’endroit des PME/PMI, mais malheureusement méconnues et sous exploitées.

❒ J’assisterai et j’accompagnerai toute entreprise désireuse d’utiliser le Fonds de Garantie du secteur Privé.

❒ Je répertorierai toutes les études sur les axes prioritaires d’investissement du secteur privé. Je les actualiserai et les mettrai à la disposition des professionnels de ces secteurs.

❒ Je ferai un diagnostic des grands maux dont souffre le secteur privé malien et qui freine son épanouissement. J’élaborerai un plan d’action pour y remédier et cela avec les professionnels des secteurs concernés, l’Etat malien, et les partenaires techniques et financiers.

❒ J’établirai un climat de confiance entre les banques maliennes et les opérateurs économiques afin qu’elles s’inscrivent dans le financement à long terme. Mieux je les inviterai à reprendre leur place dans l’animation de la vie de la CCIM en tant que membres.

❒Je ferai la promotion des entreprises maliennes à l’international, en animant le site de la CCIM d’informations fraiches, et de façon continue. Et aussi j’organiserai des rencontres B to B tant au Mali que dans les pays ayant réussi à travers leur secteur privé (Brésil, Inde, Turquie, Maroc, Corée du Sud, Allemagne, Canada, Afrique du Sud, etc.).

❒ Je promouvrai un transfert du savoir-faire et des compétences. Pour ce faire, les professionnels du commerce qui se sont spécialisés dans l’importation de certains produits, recevront de l’assistance nécessaire pour que ces produits aient un label malien : conception, fabrication, commercialisation. J’appuierai les initiatives déjà en marche dans cette politique.

❒ J’assisterai les Industriels qui courageusement ont consenti d’énormes efforts dans l’implantation de leurs unités industrielles. Je les appuierai dans la qualité de leurs produits, dans la productivité, la compétitivité et la commercialisation. Je leur assurerai une protection face à la concurrence féroce. Je resterai à leur écoute pour toutes propositions allant dans le sens de l’amélioration et de l’assainissement de leur secteur d’activités. J’allégerai les charges telles que les impôts sur les salaires. Je réduirai la TVA afin que leurs produits soient compétitifs face à l’agressivité des produits importés ou j’inciterai l’Etat à surtaxer les produits similaires importés.

❒ Je formerai les employés des unités industrielles en formation continue et à l’acquisition de nouvelles compétences afin que leurs productions soient les plus compétitives.

❒ Je m’inscrirai dans une politique sans faille d’appui aux petites et moyennes unités de valorisation de nos produits locaux. Un cadre d’échange permanent sera installé afin de prendre en compte leurs priorités et y trouver des solutions appropriées.

❒ Les services constituent de nos jours le socle de tout développement dans ce monde moderne et électronique. Je me dirigerai résolument vers un plan de maitrise et de modernisation de ce monde diversifié. Mon équipe et moi sommes conscients du rôle moteur des services, qui, à n’en point douter, constituent le ciment des affaires. Donc ce secteur doit mériter une assistance forte et soutenue.

❒ Le numérique est aujourd’hui incontournable. Une cellule sera créée pour coordonner, assister, et appuyer les professionnels des services. Qu’ils soient transporteurs, pharmaciens, tiers détenteurs, centres de soins privés, informaticiens, opérateurs télécoms, services de communications, médias privés, centres de formations privés, centres d’écoute, etc., trouveront une oreille attentive à leurs propositions d’innovations. Mon équipe et moi leurs proposerons une mise à jour continue et soutenue afin qu’ils soient en phase avec l’évolution galopante de la technologie.

V. En Investissement

❒ Nous proposerons à l’Etat de céder à la CCIM les bâtiments étatiques absorbés par les marchés à travers le pays. Cette action a plusieurs intérêts à savoir,

– Désengorgés nos marchés.

– Faire des parkings souterrains

– Loger les occupants des trottoirs et les devantures des magasins. Chose qui politiquement appuiera le gouvernement et les municipalités dans leurs grands soucis de libération de voies publiques.

❒ Nous aiderons l’Etat dans l’identification des opérateurs économiques, ce qui contribuera à élargir l’assiette fiscale et alléger le fardeau de la fiscalité sur certains commerçants.

❒ Nous moderniserons nos marchés.

❒ Nous dématérialiserons le paiement des impôts et taxes.

❒ Nous prendrons des mesures pour combattre l’incivisme de certains acteurs afin de sécuriser nos marchés et nos biens en évitant les séries d’incendies.

❒ Nous améliorerons l’hygiène et la santé au travail par la promotion et l’application dans l’environnement socio professionnel du secteur privé les mesures de développement soutenu et de responsabilités sociétales des entreprises et des organisations (RSE).

❒ Nous augmenterons le pouvoir d’achat qui influe sur l’augmentation des gains des commerçants. ❒ Nous créerons une source pérenne indépendante de recette pour la CCIM (le fond TRIE doit disparaitre et il faudrait prévoir d’autres sources de financement des activités de la CCIM).

❒ La modernisation des marchés créera des sources de revenu avec un système moderne de production d’énergie solaire, dont le surplus pourrait être vendu à l’exploitant des énergies au Mali. ❒ Nous créerons un centre de formation dans chaque région en fonction de la spécificité de la localité. Comme par exemple : – Kayes une formation sur les mines, – Koulikoro sur l’agriculture et l’industrie extractive, – Sikasso sur l’agriculture, – Ségou sur l’irrigation, – Mopti sur la Pêche, – Gao sur l’Elevage, – Tombouctou sur le tourisme, – Kidal sur l’levage. Ces propositions restent à titre indicatif. Il appartiendra aux intéressés de faire voir leurs priorités.

❒ Comme pour les autres Chambres de pays enclavés nous créerons des magasins dans les zones portuaires afin d’assister nos ressortissants, et régénérer des sources de revenus.

❒ Nous poursuivrons l’aménagement du site de la FEBAK en implantant un centre de jeux pour les enfants et un hôtel de haut standing aux abords de l’aéroport. Nous ferons bâtir (avec l’appui des plus hautes autorités de l’Etat) un centre d’exposition moderne à dimension internationale pour la tenue des différentes foires et expositions internationales.

❒ Nous organiserons au moins quatre salons spécialisés par an sur le site de la FEBAK avec l’appui de l’Etat

❒ Nous contribuerons et nous accompagnerons l’Etat à la mise en en œuvre efficace et à l’opérationnalisation du PARTENARIAT PUBLIQUE PRIVE (PPP).

❒ Nous renforcerons le rôle de conseiller et d’assistance pour le bien du secteur privé.

❒ Nous éradiquerons l’adversité entre cadres de l’Etat et les Opérateurs économiques.

❒ Nous exhorterons le département de tutelle à accompagner les opérateurs économiques à toutes les manifestations commerciales et salons spécialisés.

❒ Avec l’appui institutionnel nous renforcerons nos prises de parts dans les sociétés naissantes et celles en développement. Et cela pour la CCIM en tant qu’entité mais aussi pour les professionnels des secteurs qui seront concernés et tous ceux qui désirent prendre des parts.

❒ Nous ferons une révision de la loi et des textes qui régissent la CCIM car très dépassés et ne sont pas en phase avec l’évolution du monde actuel. Toutes ces actions non exhaustives seront partagées entre les membres du bureau qui en seront les porteurs et assistés par des commissions spécialisées et certaines personnes ressources issues des secteurs concernés (professionnels). Le chronogramme d’application serait sur cinq ans que couvre le mandat mais les détails resteront à l’appréciation de l’assemblée consulaire et des porteurs qui s’y engageront résolument.

VI. Les Ressources

❒ Je doterai la Chambre de Commerce de nouvelles ressources solides, pérennes, en créant les zones franches et les ports secs.

❒ J’initierai la création d’un fonds d’investissement au bénéfice des hommes d’affaires.

❒ Je créerai les équipements marchands modernes diversifiés avec spécification par zone.

❒ Je créerai et moderniserai les gares routières.

❒ Je créerai les zones de stockage de carburant afin d’assurer une réserve solide face à toute situation de crise

CONCLUSION

Je lance un appel à tous les élus consulaires du Mali à venir se joindre à nous (mon équipe et moi) afin que le changement tant sollicité soit une réalité au profit des ressortissants de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali vers une construction solide du monde des affaires. Les contributions, conseils et suggestion d’amélioration sont les bienvenus car nul n’est parfait.

Sanou SARR

Source: Journal le Pays- Mali