En février dernier, la direction générale des Douanes a réalisé 66 milliards CFA, contre 53,5 milliards CFA en janvier. Soit, une hausse de 12,5 milliards CFA. Mais les recouvrements se poursuivent.

Cette fois-ci, l’équipe de l’inspecteur général Mahamet Doucara a fait fort. Très fort. A la surprise générale, elle a réalisé une recette globale de 66 milliards CFA. Ce montant se décline comme suit : 49 milliards CFA pour les marchandises solides et 17 milliards CFA pour les marchandises liquides.
Autre spécificité de ce record : pour une des rares fois dans l’histoire de la Douane, les marchandises solides vont faire entrer dans les caisses de l’Etat 49 milliards CFA, contre 32,1 milliards CFA en janvier.
A l’origine de cette performance, la rigueur observée par le bureau des enquêtes douanières dans le traitement des dossiers.

Le bureau du Pétrole garde le cap

En dépit des difficultés inhérentes aux hydrocarbures, le Bureau des Produits Pétroliers (BPP) maintient le cap. Avec, à la clé, une réalisation de 17 milliards CFA.
Selon une source proche de la direction générale des Douanes, les recouvrements de ces 66 milliards CFA sont loin d’être terminés. Il se poursuit toujours. Tant du côté des marchandises solides que liquides.
Nul n’aurait imaginé que la direction générale des Douanes pourrait réaliser une telle performance. Surtout, dans le contexte actuel marqué, d’une part, par une baisse générale des importations. Et, d’autre part, par la morosité économique ambiante, qui empêche nombre d’opérateurs économiques d’enlever leurs marchandises sous douane. Faute de liquidité suffisante.
Malgré tout, l’équipe de l’inspecteur général Mahamet Doucara a donné la mesure de son talent, en réalisant 66 milliards CFA pour le mois de février dernier, contre 53,5 milliards CFA en janvier dernier. Soit, une hausse de 12,5 milliards CFA.
Rappelons que les objectifs de recettes pour l’année 2019 sont estimés à 689 milliards CFA. Et au rythme où vont les choses, ils risquent d’être atteints, voire dépassés d’ici décembre prochain.

Oumar Babi

Source: Canard Déchainé