Propriété du richissime Houd Baby, la société Sigaz-SA bat de l’aile. La preuve : près de trente agents viennent d’être remerciés pour des raisons, dit-on, économiques.
Plus rien ne va dans la société de conditionnement et de fourniture de gaz, Sigaz-SA. C’est le moins que l’on puisse dire. Cette société, florissante il y a une année, sombre dans les abscisses.

En effet, pour des raisons supposées économiques, une trentaine d’employés viennent de voir leur mission écourtée au sein de la boîte.

Parmi les remerciés figurent trois chauffeurs, deux techniciens de l’usine d’oxygène/Acétylène, un assistant administratif et un logisticien.

Aussi, les contrats de quatorze autres agents ont-ils été modifiés. Ils n’ont plus de contrats de travail, mais des contrats de prestation de services. Parmi eux, des chauffeurs, des commerciaux et des manœuvres-livreurs.

Qu’est-ce qui n’a pas marché pour qu’on en arrive à la diminution drastique du personnel. Selon plusieurs sources internes, la mauvaise gestion est la base de ce branle-bas qui ne dit pas son nom.

« Malgré le marché du gaz qui ne faiblit point au Mali, le patron est plus concentré sur ses autres entreprises que Sigaz », déplore l’un des licenciés. Houd Baby, actionnaire dans le groupe hôtelier Azalaï et propriétaire des Moulins du Sahel, serait-il en train de sombrer. Rien n’est moins sûr. En tout, dans ce pays, la majorité des opérateurs économiques sont des géants au pied d’argile.

A suivre.

Mariétou DOUCOURE

Source:  Azalaï-Express