« Le Mali et l’impuissance politique de la France » est un magazine publié sur le site d’Europe1 la semaine dernière. Dans ce magazine, il est dit qu’IBK a détourné l’argent destiné à la reconstruction des régions du nord du Mali. Cela est une accusation grave si la preuve de détournement n’est pas établie.

Nous savons que l’organisme européen de financement du développement des pays, notamment ceux des pays moins avancés (PMA), l’OCDE) a déclaré avoir eu des promesses de financement pour plus de 3 000 milliards d’Euro pour tirer les régions du nord du Mali d’affaire. Jusque-là, le malien lambda ne sait pas si réellement, cet argent est disponible et depuis combien de temps ? Peut-être à part les initiés, nous ne savons pas quel montant a été mis à la disposition du Mali et quel montant a été décaissé  pour quels projets ? Les projets sont-ils en cour d’exécution ou pas ? Quels sont les projets entièrement financés, réalisés et par qui ?

Le Gouvernement est interpellé sur la question, notamment le premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga afin de donner des explications et éclairer la lanterne des maliens. Il y va de la crédibilité du Président IBK et de François Hollande qui ont présidé le forum des bailleurs de fonds pour ce faire. L’auteur dit également qu’IBK a laissé pourrir sur pied l’Accord d’Alger pendant 3 ans et qu’il a signé à contre cœur ledit accord accouché péniblement. Si IBK a fait cela, il aurait trahi les maliens qui ont cru en sa parole lorsqu’il a dit que l’Accord d’Alger est un bon accord. Il y a donc une nécessité que le Gouvernement et le Président IBK, fassent la lumière par rapport aux accusations formulées. En son temps, l’ancien premier Ministre Moussa Mara avait co-présidé à Bruxelles la réunion de compte rendu sur les fonds récoltés par la France pendant la transition, pour aider le Mali à passer la crise multidimensionnelle. Nous savions que plus de 80% de ces fonds sont passés par les ONG européennes. C’est toujours le principe de donner par la main droite et de retirer par la main gauche. Le peuple veut être édifié urgemment !

SourceLe Carrefour