Comme annoncé le weekend dernier, la Cour constitutionnelle déclarera demain mercredi 8 août les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle malienne  dont le second tour devrait opposer dimanche 12 août le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta au chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé.

Mais, les choses risquent de ne pas se passer comme prévu. En effet, après avoir déposé des dizaines de recours auprès de la Cour constitutionnelle dont 6 membres sont accusés de partialité, 18 candidats de l’opposition dénoncent un « coup d’Etat électoral », réclament la démission du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf et exigent un recomptage des voix et la publication des résultats, bureau de vote par bureau de vote comme ont réclamé avant le vote du 29 juillet dernier les observateurs de l’Union européenne. Sans la satisfaction de ces requêtes, un boycott est envisagé par nombre d’entre les 23 challengers d’IBK qui risquent d’aller au second tour avec un second couteau. La crise politique est déjà là et notre pays, déjà meurtri par 6 longue

Source: L’Indicateur du Renouveau