Après le sommet de Pau, très logiquement les choses doivent commencer à évoluer dans le Sahel.  Ce qui est sûr et certain, la pression est forte pour tout le monde. A commencer par la France qui doit faire inverser le sentiment anti-français dans la sous-région et taire les critiques à l’Hexagone par des résultats probants sur le terrain. Il y va de la réélection du président Emmanuel Macron. Du côté des chefs d’Etat sahéliens, il faudra aller vite aux réformes institutionnelles et à l’application correcte des différents accords pour la résolution des aspects politiques de la crise.

 

Les groupes armés n’échappent pas non aux nouvelles contraintes. En plus des populations de Kidal qui réclament les services sociaux et commencent à hausser le ton, les ex-rebelles sont désormais soumis à la pression de la communauté internationale. Leurs différents bastions doivent rapidement passer sous le contrôle de l’Etat malien comme l’exigent les présidents du Sahel avec l’insistance du Nigérien qui refuse de voir continuer le statut actuel de Kidal où on est presque sûr que les terroristes se réfugient après leurs forfaits.

En tout cas, les choses devraient évoluer dans le bon sens à condition que la pression populaire soit maintenue. Dans six mois, on fera un 1er bilan.

DAK

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