Malgré le nombre élevé de victimes civiles, on peut bien saluer la bravoure de l’armée burkinabé qui a réussi lundi dernier tôt le matin à faire dérouter une attaque terroriste d’une très grande ampleur en faisant face à plus de 300 assaillants et cela pendant plus de 3 heures d’horloge.

 

Leur avantage a été donné en amont par les renseignements fournis par les populations locales.

De la même manière que la stratégie développée par les pays des grands lacs au début des années 2000.  Au Burundi surtout où on avait appelé de triumvirat, la collaboration entre populations, administration et armée, qui a permis de contenir l’effet surprise des attaques rebelles.

Tout cela se faisait dans une très grande discrétion et après la mise en place d’une véritable stratégie de circulation d’informations sensibles entre civils et militaires.  Malheureusement, au Mali c’est le sérieux qui nous manque.

Et pourtant, cette collaboration est déterminante dans une guerre asymétrique comme cela est actuellement le cas dans nos pays. En tous cas, on doit  s’inspirer de l’exemple Burkinabé.

DAK

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