La scolarisation de la jeune fille reste depuis des années une préoccupation majeure de tous. Puisque ses avantages et ses inconvénients ne cessent de faire débat dans la vie quotidienne.

Au Mali, le sujet reste à revoir pour les acteurs de l’Éducation. Or, il n’a jamais, depuis des années, cessé de faire actualité à travers le monde, notamment au Mali. Puisque c’est une réalité qui est là, dans la vie de tous les jours, notamment les établissements scolaires, d’année en année. Les jeunes filles ne manquent pas de réclamer plus de considération. De cela, nous avons, d’une part, des avantages et d’autre part, des inconvénients sur la carrière de la jeune fille. Avant tout, la jeune fille n’avait, jadis, pas accès à l’école, car pour les parents, la scolarisation de la jeune fille n’est pas assez importante dans la société africaine. La jeune fille était juste appelée à se marier, avoir des enfants et entretenir son foyer à travers une éducation adoptée par les parents, plus précisément, la Maman. C’est une fausse idée qui était ancrée dans notre société, surtout dans les villages où la mère ignore tout de l’école.
Pourtant, nous avons juste remarqué que les citadines avaient, pourtant, acquis des opportunités pour avoir l’éducation scolaire, voire les administrations publiques de l’État. Combien de femmes exercent dans la fonction publique ? Il y’a aussi des femmes entrepreneures à travers des formations obtenues. Mais, aujourd’hui, la plupart des organisations des droits internationaux présentent dans leurs programmes des systèmes qui sont importants pour la scolarisation de la fille, chose que l’État prend en considération.
L’éducation scolaire de la jeune fille a des avantages sur le plan national et international. Premièrement sur le plan national, dans la famille, une fille instruite ne manque pas des méthodes pour assurer l’éducation familiale, sociale et scolaire à travers la santé, l’hygiène publique, etc. Sachant que la maman joue un rôle majeur pour l’avenir de ses enfants, elle sera là aussi à accompagner le mari sur tous les plans à travers son esprit d’innovation, d’émergence et de progrès.
Dans la société, elle participe volontairement sur tout projet d’émergence, accompagne les associations pour le développement social à travers la coopération, l’assainissement et autres.
Pour le développement national, c’est tout autre avantage. Une fille encadrée, par le système éducatif, va volontairement s’engager à travers les politiques et assurer la fiabilité de l’État. Par contre, le problème majeur, c’est le fait que certaines familles ont des difficultés pour scolariser la jeune fille. Le manque d’argent est le facteur le plus détecté. Les écoles demandent des sommes que beaucoup de familles ne peuvent honorer. Du coup la fille est retirée de l’école et reste à la maison en attendant un bon prétendant qui demandera sa main. Au pire, la jeune fille prend des chemins peu catholiques. Parfois, les enseignants, certains, peuvent être la source de l’échec de la fille à travers des harcèlements sexuels, et autres qui pourront la perturber dans ses études et ainsi, elle abandonne.
Dans les milieux d’emploi, nous avons presque remarqué que l’employabilité de la jeune fille est très difficile et confrontée à d’énormes gènes dans les services. Ce sont des chemins que la jeune fille va forcément emprunter. Mais la plupart n’auront pas la chance d’achever sa scolarité. Malgré les efforts fournis pour contrer ce phénomène, cela inquiète plus d’un. La jeune fille ne cesse de faire débat de façon successive.
Lassana Sow

Source: LE COMBAT