Pour promouvoir la santé humaine et parer à d’éventuelles inondations, le ministère chargé de l’Environnement et de l’Assainissement se veut anticipatif. Ainsi, vient-il d’engager des travaux d’envergure pour débarrasser les villes de Bamako et de Kati des ordures. Le coup d’envoi a été donné, le mardi 22 juin 2021, sous la présidence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Des actions similaires sont envisagées dans d’autres localités du pays. Selon des responsables du département de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, le coût de l’opération est estimé à plusieurs milliards de FCFA.

Résolu à assurer un environnement sain aux Maliens, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable ne lésine pas sur les moyens.  Dans cette optique, il a sorti la grosse artillerie la semaine dernière à travers le lancement des travaux d’évacuation des dépôts de transit des ordures qui assaillent les populations. Selon le ministère de l’environnement, le coût de l’opération est estimé à plusieurs milliards de FCFA. Il importe de souligner au passage que le fonctionnement correct des affaires publiques voudrait  que les autorités communales gèrent efficacement les déchets liquides et solides. Mais, force est de constater qu’il y a un blocage au niveau de certaines municipalités occasionnant souvent  des cas d’inondations par manque de courage de caniveaux. Selon le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, la seule ville de Bamako produit plus de 3 000 m3 de déchets par jour, alors que seulement 40% de cette production journalière sont évacués vers les dépôts. Une situation qui a occasionné  le cumul de  2 239 350 m3 sur   des dépôts  à la date  du 15 juin 2021, indique le département. Face à cette problématique, le nouveau ministre en charge de l’Environnement, Modibo Koné, a, conformément aux orientations des plus hautes autorités de la transition, décidé d’agir. Ce, pour non seulement garantir les services d’assainissement à la population, mais aussi prévenir les éventuelles inondations qui, chaque année, portent des préjudices aux citoyens. Au sein de l’opinion publique, et même chez les partenaires techniques, on estime que ces travaux d’Hercule doivent être soutenus par les autorités communales.

A.S

Source: Le Républicain- Mali