Décidément certaines pratiques ont encore la vie dure au Mali. Avec l’effondrement de l’immeuble du quartier Banconi, le citoyen lambda croyait à la fin des accidents mortels de ce genre. Surtout après l’interpellation du propriétaire des lieux, de certains élus communaux et des techniciens chargés du chantier. 

Comme pour montrer que les pratiques peu catholiques font partie de notre quotidien, la société Mah travaux fait monter ses manœuvres sur plus de 200 m sans corde de protection. C’est ainsi   que le sieur Yaya Togola a trouvé la mort lors du crépissage d’une partie de l’immeuble. C’est le deuxième cas  mortel chez Mah travaux. Pour éviter un autre drame l’Etat doit appliquer la loi  dans toute sa rigueur. Peu avant ce drame, l’explosion d’un camion citerne a fait plus de 18 morts.

Nous y reviendrons  

Oumou Cisse       

Source: Aujourd’hui-Mali