Les braqueurs du Sergent de Police Salif KONÉ au Commissariat du 17ème arrondissement de Bamako sont aux arrêts. La victime, le Sergent Salif KONÉ, confondu avec les braqueurs et inversement déféré purifié.

Le 06 mars 2020 aux environs de 23 heure, le Sergent de Police Salif KONE en service au GMS-M.O a quitté ledit lieu pour se rendre à son domicile à Lassa. Chemin faisant, il a été a été victime de braquage perpétré sous la menace d’arme à feu, le dépossédant de sa moto Djakarta, son téléphone portable de marque Tecno L8 +, son arme de poing de service de marque Norinco et divers objets se trouvant dans son sac.

Le 14 mars 2020 aux environs de 14 heures 30 minutes, de passage à Bagadadji, l’équipe de patrouille de la Brigade des Recherches du 17ème Arrondissement, conduite par le Commandant de Police Souleymane SIDIBE alias Division, a pourchassé deux (02) suspects, qui ayant aperçu le véhicule de Police avaient pris la clef des champs. L’un répondant au nom de D.D, a été interpellé, après une course poursuite. Fouillé sur place, il a été trouvé en possession d’une arme de poing de type Norinco (exclusivement une dotation du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile).

Conduit au Commissariat et interrogé par le Commissaire Adjoint, le Commissaire de Police Moussé M’BAYE sur la provenance de l’arme, il a déclaré en premier, l’avoir reçu par l’entremise d’un de ses cousins, qui a pu s’échapper au moment de son interpellation. Après avoir rassemblé les pièces du puzzle, il a finalement reconnu avoir pris part au braquage du Sergent de Police Salif KONÉ, perpétré dans la nuit du 06 mars 2020 à Lassa.

Continuant, le nommé D.D fait la révélation suivante :  » Je suis agent d’une société de gardiennage de la place, le vendredi 06 mars 2020 était mon jour de repos. Comme d’habitude, aux environs de 23 heure, je suis allé me poster à la montée de la colline de Lassa, en compagnie de mon cousin. Aux environs de 23 heure 30mn, pendant qu’un motocycliste se dirigeait vers nous, nous l’avons pris au dépourvu sous la menace d’une arme factice. N’ayant plus d’échappatoire, il a obéi aux instructions de mon acolyte qui l’avait pointé l’arme factice, en le mettant à plat ventre. C’est ainsi que nous l’avons minutieusement fouillé pour le déposséder, son téléphone portable, son argent, divers objets dans un sac. Surpris par une arme à feu qu’il portait, nous nous sommes rendus compte que c’est un Policier.

Cependant, nous avons accentué la pression, pour lui retirer ladite arme avant qu’il ne s’en serve, en plus de sa moto Djakarta. Sans aucune autre forme de transition, nous nous sommes directement rendus au « black market » à Bagadadji pour bazarder ladite moto à cent vingt-cinq mille Francs CFA (125.000 FCFA), à un certain B.C alias « LE ». Le lendemain, nous nous sommes rendus au malitel-da, pour vendre le téléphone portable de la victime à quinze mille Francs CFA (15.000 FCFA).

Sans désemparer une mission toujours sous la conduite du Commissaire Moussé M’BAYE s’est immédiatement rendue à Bagadadji, pour cueillir ce dernier. Interrogé, celui-ci a sans ambages reconnu avoir effectivement acheté ladite moto avec les susnommés, pour la revendre a un certain K.A, qui a été appâté et alpagué le lendemain, par la Brigade d’investigation Judiciaires (BIJ), en possession d’une moto de couleur grise et portant exactement Ie même N°de cadre que celle du Sergent Salif KONE, et mis à la disposition du Commissariat du 17ème Arrondissement.

D’intenses recherches sont en cours afin de dénicher les complices impliqués dans cette affaire. Quant aux divers objets personnels du Policier victime, ils auraient été jetés dans un caniveau à Bagadadji. Seulement, son béret a été retrouvé lors de la perquisition domiciliaire.

Suite aux investigations menées, il ressort que depuis l’acquisition de cette arme de la victime, ces braqueurs invétérés et expérimentés sèment incessamment la terreur dans Ieur secteur de prédilection, le quartier de Lassa, dépossédant les paisibles citoyens de Ieurs biens à ciel ouvert.

C’est le lieu ici de féliciter et d’encourager le Commissaire Divisionnaire Seydou COULIBALY affectueusement appelé Zarawana, qui depuis sa nomination à la tête du Commissariat du 17ème Arrondissement œuvre, combat inlassablement avec ses hommes, pour l’épuration de son secteur de compétence, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes.

Avec CCPN