koaci.com–Mercredi 14 Septembre 2016- On savait que les femmes sont mystérieuses. Mais ce que l’on savait moins c’est qu’elles détiennent des secrets qui peuvent faire «couler» une planète. En effet au Sénégal, depuis quelques temps, un nouveau produit est en train de gagner le monde des femmes à Dakar. Son nom est caché sous l’appellation secrète de «Tabac».

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La posologie consiste à introduire, à l’aide de ses doigts, une fine quantité de la poudre en question dans ses parties intimes. Et au bout de quelque 15 minutes, l’appétit sexuel envahit tout le corps de la femme qui commence à jouir, comme si elle était en pleine chevauchée avec un homme.

A peine 30 minutes après la prise du «Tabac», le sentiment qui envahit la femme utilisatrice est celui d’une personne qui vient de faire l’amour avec son partenaire. C’est ainsi que s’en suit un long sommeil pour retrouver ses esprits, nous rapportent les femmes qui ont usé de cette «potion» magique.

« Les vendeuses de ce produit sont nichées dans des coins reculés et ça se vend par code. Pour en disposer, il faut connaître les canaux de distribution. Mais les prix sont à la portée de tout le monde. Ce sont des sachets mesurés avec une petite cuillère à café et dont le prix varie entre 300 francs Cfa et 500 francs Cfa. La plupart des vendeuses vivent aisément grâce à leur commerce » nous a confié Ndeye Astou (nom d’emprunt) qui dit avoir déjà utilisé ce « tabac » pas comme ce que l’on voit d’habitude.

D’après les informations que nous avons pu obtenir des utilisatrices de ce produit qui sort de l’ordinaire, le «Tabac», tel que l’on nomme cet «aphrodisiaque» pour femme, est fait à base d’une plante qui pousse dans les forêt casamançaise et bissau guinéenne.

En fait, le produit a d’abord vu le jour en Guinée-Bissau où il a fait ses effets. Puis, il est arrivé en Casamance, dans la Basse d’abord, la Gambie ensuite, avant d’atterrir à Dakar, par le biais des femmes du Sud du pays. Au Sénégal se sont surtout les femmes des immigrés qui en sont les principales consommatrices.

«Je reçois toutes sortes de clientes, des femmes mariées, des jeunes filles et même des élèves. Mais le business est très florissant, je m’en sors très bien. Les clientes potentielles, c’est les femmes mariées, mais surtout les femmes des immigrés. En tout cas, ça les arrange beaucoup, vu que leurs maris sont loin d’elles et qu’elles ont des besoins physiologiques sexuels qu’elles n’arrivent pas à satisfaire. Moi, j’ignore l’effet de ce produit. Car je ne l’ai jamais utilisé. Mais ce qui est sûr, si ce n’était pas efficace, les femmes n’allaient plus revenir solliciter mes services» nous a chuchoté Alice Diédhiou vendeuse du « tabac ».

Sidy Djimby Ndao, Dakar

Source : koaci