Au moment où IBK prenait son bain de foule à Ségou, à quelques dizaines de kilomètres de là, plus précisément dans le cercle de Yangasso, des gendarmes dévolus à la surveillance stricte de l’ouvrage (barrage-seuil) de Talo, se livraient à leur sport favori : les exactions et abus sur les populations.


Pour la seule traversée de l’ouvrage, les charretiers sont astreints au paiement de 250 F CFA et les motocyclistes, 200 F CFA. Un droit de traversée imposé par les gendarmes pourtant affectés-là pour la seule et unique surveillance de l’édifice.
Les pêcheurs eux, sont appelés à «offrir» à nos bidasses leurs premières prises. Sinon, pas de pêche !
Rappelons-le : ces gendarmes ne sont affectés-là pour aucune de ces raisons : c’est pour la seule protection et surveillance de l’ouvrage.
Aujourd’hui, à cause de leur attitude, la grogne est de plus en plus perceptible dans la zone. Certains ont carrément arrêté de pêcher. D’autres n’ayant pas le choix puisque leur centre d’activité étant situé en amont ou en aval du barrage, continuent de payer… Et à nos pandores, de s’enrichir abusivement !
Qu’IBK aille donc demander à ces populations de voter pour lui. Il entendra leur réponse. Nous y reviendrons !

Source: lesphinxmali