Agnès Cerighelli, la conseillère municipale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), ex-LREM risque de se présenter une fois encore devant les tribunaux. En effet, selon une publication faite sur le réseau social de l’oiseau bleu par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, les dernières publications de l’élue seront signalées au procureur de la République.

“Trahir la France, son identité et son histoire…”

Elle avait ouvertement attaqué la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati et la candidate du PS à Marseille, Samia Ghali.  Elle attaquait notamment les deux candidates à cause de leur origine musulmane. « Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des maghrébines de confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son histoire », avait-elle écrit.

Mais pour l’autorité ministérielle, il est hors de question de rester inactif face à ces déclarations qu’elle a qualifiées de « dérapages ». Dans sa publication sur Twitter, Christophe Castaner estime que faire silence face à ces propos pourrait signifier que caution a été donnée à la « haine ».

“Des propos répugnants…”

« S’habituer à ce genre de dérapage, rester impassible face à des propos aussi répugnants, c’est faire gagner la haine et reculer la République. Je signale ces publications au procureur de la République pour provocation à la haine, en vertu de l’article 40 de procédure pénale », a mentionné le ministre de l’intérieur dans sa publication.

La mise en cause serait tout de même une habituée des plaintes de ce genre. Il y a un peu moins d’un mois, la femme politique avait comparu devant la Justice à Versailles. Elle faisait objet d’une plainte pour avoir attaqué dans ses publications sur le réseau social Twitter le « lobby LGBT ».