On le dit réformateur, plus impliqué politiquement que ses prédécesseurs, résolument moderne. Le pape François est-il aussi plus africain que les autres ? Alors qu’il a annoncé qu’il ne se rendrait pas en RD Congo, Jeune Afrique se pose la question.

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En succédant à un pape conservateur tel que Benoît XVI, Jorge Mario Bergoglio, devenu souverain pontife sous le nom de François le 13 mars 2013, pouvait difficilement ne pas incarner le vent du changement au sein de l’Église catholique romaine. Sur ce plan, il a d’ailleurs tenu promesse en incarnant une institution un peu plus ouverte, notamment par rapport aux divorcés, à l’avortement ou aux homosexuels.

Le premier pape natif d’Amérique latine a surtout fait prendre un virage politique au Vatican, en multipliant les appels à la paix, les discours sur les réfugiés ou en s’impliquant dans la reprise des relations entre Cuba et les États-Unis.

Une seule tournée africaine

Certes, sa tournée en Afrique, la seule de ces quatre premières années au Saint-Siège, a été très remarquée. Au Kenya, en Ouganda, mais surtout en Centrafrique en novembre 2015, François a séduit par son volontarisme et sa proximité. Il a en outre beaucoup rencontré les évêques africains à Rome, en particulier à l’approche du synode sur la famille en octobre 2014.

Enfin, il est également assez proche du cardinal congolais Laurent Monsengwo, qui fait partie de ses conseillers, et a récemment nommé le Centrafricain Dieudonné Nzapalainga cardinal.

publié: 17-03-2017 par jeuneafrique