Pour obtenir la libération de l’opposant Soumaïla Cissé et trois otages européens dont la française Sophie Pétronin, un grand nombre de terroristes a été libéré au Mali mais aussi dans certains pays du Sahel en plus d’une importante somme d’argent. Cette libération a fragilisé la confiance des soldats français intervenant dans le Sahel.

 

Si les autorités politiques françaises n’ont pas fait une déclaration officielle sur cette libération des terroristes, celles militaires se sont montrées très remontés contre cette décision.  Le chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre a réagi en martelant les djihadistes qui ont servi de monnaie d’échange pour la libération des otages au Mali, étaient des « groupes terroristes » que : l’armée française continuera à combattre

« avec la dernière détermination. Il y a des propos qui ont été tenus au moment de la libération de Mme Pétronin qui, me semble-t-il, risquent de fausser l’appréciation qu’on doit avoir de la situation au Mali, de l’engagement des armées françaises »,

a déclaré le général François Lecointre devant la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat. Pour le Général français,

« l’adversaire qui est le nôtre n’est pas un groupe armé comme un autre (…) On ne peut absolument pas imaginer que ce groupe terroriste puisse être comparé ou désigné comme un groupe armé d’opposition au régime malien ».

Après sa libération, Sophie Pétronin s’est gardée de parler de ses gardiens comme de « djihadistes ». Pire, Sophie Pétronin affirme :

« Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime ».

Des propos qui ont vexé l’armée française visiblement car celle-ci a perdu plusieurs éléments dans cette lutte. Des (…)

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KADOASSO I.

 NOUVEL HORIZON