”Si la loi est égale pour tous et qu’il y a eu une réelle velléité de dissimuler des disparus à travers les listes de déploiement, les coupables sont pour sûr: le commandant RCP, son chef hiérarchique, le CEM, l ‘ actuel CEMP (sous-chef chargé des opérations au moment des faits), le sous-chef Administration et le commandant du théâtre d’opération “.
Il suffit de les interroger.
Gal Ibrahim Fané.
Général Oumar Ndao.
Col Ladji Moussa Kéita.
Général Didié Dakouo.”
Il poursuit : ” C’est eux qui ont établi et / ou manipulé la fameuse liste et recevaient les droits. Ils n’ont jamais été inquiétés. C’est bien là la clé de l’épais mystère qui pèse sur le dossier et qui utilise le déroulé du procès. Lors de la mise en scène de Sikasso, la liste fut remise au Parquet pour comparaison immédiate. Ce fut l’une des causes du blocage. La Cour ne franchira pas les limites. Boubeye ne le souhaite pas. Le président IBK lui-même n’en voudra pas. Qui ose soutenir encore que nul n’est au-dessus de la loi? Je n’ai signé aucun document en rapport avec la liste de déploiement dont il est question. En plus, les chefs hiérarchiques qui gèrent au quotidien les effectifs n’ont à aucun moment si gnalé de cas de disparition. De mon propre chef et sur la foi des rumeurs, j’ai désespérément besoin d’obtenir quelques pots-de-vin d’informations. L’affaire avait été suffisamment verrouillée. Elle ne fut ébruitée que le 30 avril 2013 à la suite de querelles intestines, bien après la fin de la transition. J’étais en déplacement à l’extérieur du pays. Sans indices, sans charge, sans aucune preuve et dans l’indifférence générale, j’endosse depuis des années, le «ni-ni», n’être ni jugé ni innocenté: un statut honteux et liberticide imposé par les maîtres du jour.”…
Source: Page Facebook le Figaro du Mali