La Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’administration (CASCA) est chargée de procéder au contrôle des pratiques administratives et financières des structures de l’État, et celui des sociétés et entreprises parapubliques et privées qui utilisent l’argent du budget national ou de l’État pour diverses activités de développement.

 


Dans son Rapport 2005- 2006, la CASCA a signalé que quarante-huit (48) dossiers sur les cent soixante-seize (176) qu’elle a examinés, méritaient d’être soumis à la justice, du fait des actes graves de corruption et de délinquance financière décelés: détournement de deniers publics, fractionnement illégal de dossiers d’appel d’offres en violation du Code des marchés publics, argent volatilisé, facturations malhonnêtes, etc.

Et le Bureau du Vérificateur Général ?
Le Bureau du Vérificateur général (BVG), créé en 2004, inspiré du système canadien en la matière, mais qui n’a qu’une fonction de conseil. Dans son Rapport 2009 (le cinquième du genre, une synthèse de quarante-trois (43) rapports portant sur la vérification de quarante (40) services publics travaillant dans les domaines du développement rural, infrastructures, assiette et recouvrement, santé, solidarité, recherche scientifique, emploi formation professionnelle, finances publiques, élection et justice) publié, en août 2010, a décelé un manque à gagner (détournement) de 112 milliards de CFA pour l’État

 

Source: L’Inter de Bamako