Loin des clichés habituels sur les musiques africaines, Djénéba et Fousco sont branchés sur l’Afrique électrique en s’inspirant de mélodies inspirées de la tradition des griots maliens, en chansons aux accents très actuels.

Djénéba (la fille) et Fousco (le garçon) ont en commun avec Amadou et Mariam, d’être maliens et d’être unis dans la vie comme sur scène. Tous deux descendants d’une famille de griots, ils représentent l’Afrique d’aujourd’hui, c’est-à-dire l’Afrique urbaine, à la fois ancrée dans son histoire et prise d’une furieuse envie de croire en l’avenir.

Djénéba Kouyaté et Fousco, alias Fousseyni Sissoko, se sont produits à un an d’intervalle dans la même émission de télé-crochet malienne Tounkagouna. C’est en demandant conseil à Djénéba qui en fut la lauréate en 2010, que Fousco tente sa chance l’année suivante et gagne lui aussi le concours. Ils finissent par se fréquenter (pas que musicalement !) et décident de chanter ensemble accompagnés de la seule guitare de Fousco. C’est en regardant TV5 Monde que le directeur du festival Africolor Sébastien Lagrave, emballé, les contacte et les fait venir en France. Un producteur français succombera alors au charme du couple et leur fera enregistrer un premier album « Kayéba Khasso ».  

Djénéba a commencé à jouer de la musique à l’âge de 7 ans et Fousco à 12 ans. Ils ont suivi chacun leurs études à l‘INA… qui n’est pas l’institut de l’audio-visuel mais l’Institut National des Arts, à Bamako. Formés par les plus grands musiciens du pays, ils ont obtenu un master en musique.

2017 reste une date importante dans la carrière du couple, puisqu’il participe à la seconde édition de l’émission « L’Afrique a un incroyable talent » diffusée sur tout le continent. Cette émission va faire exploser la popularité de Djénéba et Fousco bien au-delà du Mali, dans toute l’Afrique de l’Ouest : c’est la consécration !

Dans « Kayéba Khasso », Djénéba et Fousco racontent la place de l’amour dans la nouvelle jeunesse africaine, mais également les douleurs des ‘aventuriers’(comprendre les migrants). Mais surtout, le duo clame haut et fort les envies de fête et d’avenir de la jeunesse bamakoise.

 

Source: franceinter.fr