Le 3e acte du festival du hip hop féminin “Le Mali a rappeuses” se tiendra du 23 au 28 septembre prochain à la Maison des jeunes de Bamako. Une semaine durant, des jeunes rappeuses maliennes seront à l’honneur à travers des prestations et des formations dans le domaine du rap. 

Après le succès des deux précédentes éditions, l’agence de communication Denfari Event de la rappeuse malienne, Ami Yèrèwolo, organisent du 23 au 28 septembre prochain la 3e édition du festival “Le Mali a des rappeuses” à la Maison des jeunes de Bamako. Un festival pour la promotion du rap féminin au Mali qui aura thème cette année : “Causes et conséquences des discriminations des filles face à l’éducation”.

Une 3e édition sera dominée par une panoplie d’activités, notamment des ateliers d’écriture, des formations en animation DJ et en photographie ainsi que des prestations d’artistes. “Le Mali a des rappeuses” est un concept initié en 2017 par Ami Yèrèwolo qui a pour objectif de contribuer au développement du rap féminin au Mali. Une initiative inspirée du parcours difficile de la rappeuse dans le rap malien, un monde dominé par les hommes. “Très peu de femmes arrivent à s’imposer dans ce milieu et vu que j’ai pu m’imposer aujourd’hui, je me suis fixé l’objectif d’aider mes sœurs afin qu’elles ne vivent pas les mêmes difficultés que j’ai rencontrées, notamment au début de ma carrière. Nous voulons, à travers ce festival, motiver les jeunes filles qui veulent faire du rap à retrouver leur chemin dans ce milieu considéré comme masculin au Mali”, nous explique Ami Yèrèwolo.

Pour l’édition de cette année, les organisateurs comptent mettre le paquet en faisant venir des artistes internationaux pour l’animation des ateliers de formation. En plus des formations et des prestations d’artistes, le traditionnel concours entre les jeunes rappeuses sera l’un des moments forts du festival. Ce concours mettra aux prises une dizaine de chanteuses maliennes et la gagnante bénéficiera d’un accompagnement de la structure Denfari Event.

 Youssouf KONE   

 Source: Aujourdhui-mali