En écoutant la voix populi au Mali, on se rendrait compte que la majorité écrasante des maliens s’étonne du brusque regain d’intérêt dont voudraient faire preuve les ex rebelles touareg de Kidal, quant à leur participation à la conduite des affaires durant la période transitoire . Cet étonnement est tout à fait légitime quand on sait que depuis plus de six ans (depuis mars 2014), ces derniers semblent se plaire et se complaire dans leur tentative de faire leur fief, Kidal et sa région, une zone hors de la république du Mali. Que n’a-t-on pas essayé pour ramener Kidal et sa région dans le giron du Mali ? Mais toutes les tentatives se sont buttées aux tergiversation et autres faux-fuyant des dirigeants ex rebelles.

En vérité si depuis plus de cinq ans que l’accord d’Alger a été signé par les parties prenantes, sa mise en oeuvre peine à trouver ses marques, c’est bien par la faute des groupes ex rebelles touareg et avec la complicité implicite de la communauté internationale. c’est un secret de polichinelle que dire le processus de la mise en oeuvre d l’accord d’ Alger s’offre aux dirigeants des groupes armés du nord comme laitières qu’il faudra maintenir en vie le plus longtemps possible. Les paiements de primes faramineuses pour des rencontres inopportunes et inutiles ne tarissent pas. Et le plus aberrant dans cette farce de mise en oeuvre de l’accord c’est quand on occulte le plus important pour ne s’affairer que sur le futile.

L’accord pour la paix et la Réconciliation au Mali en son chapitre 1er article : les parties réitèrent leur attachement au respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et la souverrainété du Mali, ainsi que sa forme républicain et son caractère laic . Au regard de cette disposition de l’accord et vu l’absence des symboles de l’Etat à Kidal en serais en droit de dire en tout simplement violée qu’est que la coordination des mouvement de l’ Azawad à fait pour remédier à une tel situation qui met Kidal en dehors de la république?

 

Source: Le Soir de Bamako