Tout a commencé tôt ce samedi matin quand des assaillants lourdement armés à bord de plusieurs pickups équipés de lance-roquettes, de mitrailleuses et d’explosifs ont lancé l’assaut sur la position de la MINUSMA à Ber, située non loin de Tombouctou dans le nord.

Selon des sources proches de la mission onusienne, les échanges de tirs entre assaillants et Casques bleus ont duré plusieurs dizaines de minutes.

La MINUSMA indique avoir repoussé les assaillants sans enregistrer de perte en vie humaine dans cette attaque qu’elle qualifie de « complexe ».

Peu de temps après, d’autres Casques bleus, cette fois-ci à Konna, dans la région de Mopti, dans le centre du pays, ont été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé.

Dans cette deuxième attaque, 2 Casques bleus ont été tués et 11 autres blessés, premier bilan fourni par la MINUSMA.

Des ratissages ont été lancés pour tenter de retrouver les auteurs de ces attaques non revendiquées. Le chef de la MINUSMA Mahamat Saleh Annadif a condamné ces attaques.

Depuis son déploiement en juillet 2013, la MINUSMA a déjà perdu plus de 150 soldats faisant d’elle la mission de l’ONU la plus coûteuse en vie humaine en cours à ce jour.

Ces assauts se multiplient contre les Casques bleus au moment où l’une des priorités de la mission est l’amélioration de la sécurité des hommes sur le terrain.

 

BBC