Deux soldats du bataillon tchadien de la force anti-djihadiste du G5 Sahel, envoyés en février dans la « zone des trois frontières », ont été tués jeudi dans le centre du Mali, ont indiqué à l’AFP un responsable de l’ONU et une source diplomatique.

Le Tchad vient de perdre de nouveaux soldats dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, précisément dans la zone dite des « trois frontières », une zone réputée pour des attentats meurtriers. « Un véhicule des éléments de l’armée tchadienne a sauté sur un engin explosif tuant deux soldats tchadiens dans le centre du Mali. Ces deux soldats font partie des 1 200 éléments envoyés dans le cadre du G5 » Sahel aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a déclaré à l’AFP Mahamat Saleh Annadif, le représentant de l’ONU au Mali.

Le bataillon de la force du G5 Sahel auquel appartenaient les deux militaires tchadiens, le seul à être déployé en dehors de ses frontières nationales, est basé à Tera, ville du sud-ouest du Niger. Plusieurs semaines après son arrivée dans la zone, des cas de viol sur des populations civiles ont été imputés à des soldats tchadiens, dont un sur une mineure et deux sur des femmes mariées en présence de leur époux, sous la menace d’armes à feu, selon la Force conjointe et le gouvernement tchadien.

Pour rappel, 4 casques bleus tchadiens avaient été tués et une quinzaine, blessée le 2 avril, au nord-est du Mali. Le Tchad avait envoyé, il y a quelques mois, 1200 soldats dans la zone des trois frontières pour renforcer la lutte anti-terroriste au Sahel.

Source: beninwebtv