C’est peut-être la fin du cessez-le-feu entre les groupes rebelles et l’armée malienne. C’est du moins ce que laisse apparaitre la polémique créée par la mesure d’interdiction de circulation de véhicules  pick-up ou motos dans une partie des régions de Tombouctou, Ségou et Mopti du chef d’Etat-major général des armées (CEMGA).

La sortie de la CMA contre cette décision démontre qu’elle défie les instructions de la hiérarchie militaire. Les ex-rebelles démontrent leur volonté pure et simple d’en découdre avec les FAMa. Tout contrevenant à la mesure de restriction sera considéré comme une cible militaire, y compris ceux qui transitent par les parties du territoire, souligne le communiqué du CEMGA.

Pour bon nombre d’observateurs, la CMA est désormais dans une logique de belligérance. Il se dit dans certains milieux que les attaques récurrentes contre les FAMa ne sont en réalité que l’œuvre des éléments de la CMA. Des groupes armés qui ne se sont jamais affranchi d’Iyad Ag Ghaly. Cela est confirmé par plusieurs sources. Suffisant pour que l’armée malienne se prépare à une telle éventualité, car, en plus des attaques terroristes, un nouveau front s’ouvre dans le Nord.

DAK

source: L’indicateur du Rénouveau