Cette indication chiffrée a été faite par le secrétaire permanent du G5 sahel, Najim El Hadj Mohamed. C’était lors de la réunion ministérielle sur l’opérationnalisation de la force conjointe du G5, tenue lundi 08 janvier 2018 à Bamako.

Selon le secrétaire permanent du G5 sahel, Najim El Hadj Mohamed, cette rencontre a examiné, entre autres, les mécanismes de création de mobilisation des contributions à la force conjointe, la préparation de plusieurs autres rencontres à venir. Il a indiqué qu’à ce jour, la G5 Sahel a enregistré plus 280 millions d’euros, sur un budget prévisionnel de 423 millions, soit plus 62, 5% pour l’opérationnalisation de cette force conjointe.
Selon M. Najim, ce financement permettra, une fois le mécanisme de la mobilisation et de la bonne gestion définie, d’assurer la pleine opérationnalisation de la force.
«Nous avons certes des problèmes de sécurité. Nous devons cependant redoubler d’efforts, ne pas oublier les problèmes de développement qui sont les plus pressants», a averti le secrétaire permanent.
Il a souligné qu’une fois la sécurité assurée, le développement devrait suivre pour en assurer la durabilité et la fiabilité, d’ou la nécessité de la prise en compte des questions de jeunesse, des femmes, de la gouvernance, de la réalisation d’infrastructures accompagnée d’un programme d’investissement prioritaire.
Dans la perspective de la conférence des donateurs, la réunion de Bamako constitue une étape très décisive, car sa convocation par le président du conseil des ministres vise à approfondir la réflexion afin de mieux outiller et structurer le G5S, au besoin à le repositionner afin qu’il réponde au mieux, en termes d’efficacité et d’efficience, à l’attente des partenaires de plus en plus mobilisés pour accompagner la force conjointe.
Quant à Mahamane Amadou Maïga, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la  Coopération internationale du Mali, il pense que le moment est crucial pour le G5S et les enjeux sont pour le moins vitaux.
Mahamane Maïga 

Source: lejecom