Un blindé du contingent béninois de la Minusma a sauté, le lundi 8 juillet à Kidal, sur un engin explosif improvisé (EEI) à la sortie nord-ouest de la ville. Bien qu’aucun mort n’ait à déplorer, on évoque tout de même quelques blessés légers.

Le blindé a été très endommagé par la puissance de la déflagration, indique-t-on. De plus en plus, les casques bleus de la Minusma sont des cibles des terroristes aussi bien au Nord qu’au Centre du Mali. Pour rappel : dans son dernier rapport trimestriel présenté devant le Conseil de Sécurité, en mai dernier, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a révélé que quatre soldats de la paix ont été tués et 12 autres blessés, durant les 12 attaques qu’ils ont subies au cours de cette période. Ce qui représente une baisse par rapport à la période précédente où on déplorait 17 tués et 40 blessés.

La plupart de ces attaques sont perpétrées à l’aide d’engins explosifs improvisés (EEI). Signalons que durant ces trois derniers mois dont couvre le rapport, on a enregistré 49 cas d’utilisation d’engins explosifs improvisés, dont 36 (soit 73%) se sont produits dans le Centre du Mali.

Barkhane :

Les hélicoptères britanniques vont prolonger leur mission…

Bonne nouvelle pour l’aéro-mobilité de Barkhane : les hélicoptères britanniques vont prolonger leur mission de six mois. Cette décision a été saluée par Florence Parly : « L’implication est importante à nos yeux, mais elle l’est surtout pour les populations qui subissent les violences de groupes terroristes ». Les trois Chinook et la centaine de militaires déployés depuis 2018 vont donc poursuivre leurs missions de transport de fret et de personnels au profit des troupes françaises déployées dans la BSS.

Tombouctou :

Un véhicule saute sur un engin explosif

Un véhicule appartenant à un notable a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) entre les localités de Ehabak et Zouera, dans la commune de Raselma, cercle de Goundam (région de Tombouctou), le samedi 6 juillet dernier.

A bord du véhicule, il y avait des membres de l’une ONG humanitaire « Association malienne pour la survie au Sahel » (AMSS). L’explosion n’a fait aucun mort, mais on déplore de nombreux blessés dont le chauffeur qui a eu les deux jambes fracturées.

Otage :

Le fils de Sophie déplore que « l’Etat français ne… »

Le fils de Sophie Pétronin, otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, déplore que “l’Etat français ne veuille pas négocier” la libération de sa mère, “une dame âgée et malade” dont il faut, selon lui, “trouver une solution aux souffrances”, dans une déclaration, le dimanche dernier, Sébastien Chadaud-Pétronin est “à Bamako pour reprendre le contact avec toutes les personnes qui sont impliquées dans cette affaire, pour tenter de trouver une solution pour faire libérer ma mère”, a-t-il affirmé. “Il y a des gens qui ont la faculté de faire passer des messages, d’être en connexion avec des gens qui détiennent ma mère”, a-t-il répondu, sans plus de détail, à une question sur l’identité des intermédiaires qui travaillent pour la libération de sa mère.

“Je pense à Sophie Pétronin aux mains de ses ravisseurs. Nous ne l’oublions pas. Ceux qui attaquent un Français doivent savoir que jamais notre pays n’abandonne ses enfants”, avait déclaré, le 14 mai 2019, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, lors d’un hommage national rendu aux Invalides, à Paris, à deux militaires français tués au Burkina Faso pour libérer des otages. La dernière vidéo où est apparue Sophie Pétronin, médecin humanitaire enlevée à Gao (nord du Mali), avait été reçue mi-juin 2018. Elle y apparaissait très fatiguée et le visage émacié, et en appelait à M. Macron. Dans une autre vidéo publiée le 11 novembre 2018, où elle n’apparaissait pas, ses ravisseurs affirmaient que son état de santé s’était dégradé.

Ansongo :

Braquage d’une pharmacie

Un gérant d’une pharmacie et son ami ont été braqués par deux bandits armés sur une moto, le lundi dernier à Ansongo. L’un des deux bandits possédait une arme. Ils ont ligoté les deux amis, pris leurs téléphones et se sont enfuis avec la caisse. Selon une source locale, il n’y a eu ni perte en vie humaine ni de blessé.

Koutiala :

Le maïs frais refait surface

Le maïs frais refait surface à Koutiala. Ce produit alimentaire qui avait disparu il y a plus de 7 mois, revient avec un prix élevé. L’unité est cédée entre 75F et 100 F CFA. Selon les commerçants de fruits et légumes, cette cherté est due à l’insuffisance de la denrée sur le marché qui provient pour l’instant et pour la plupart des productions maraîchères.

Yorroso :

Formation des jeunes en culture sésame, fonio et riz

Des jeunes du cercle de Yorosso viennent d’être confiés à une soixantaine d’agriculteurs pour recevoir des formations en culture de sésame, fonio et riz. La formation durera une année à l’issue de laquelle, les jeunes certifiés auront un appui du projet dans le cadre de leur insertion socioprofessionnelle. Selon les organisateurs, l’objectif est de lutter contre le chômage et l’exode rural.

Source: L’Aube