C’est dans un climat de suspicion entre les parties que l’Accord d’Alger est signé. Toutefois, la mise en place des autorités intérimaires et des patrouilles mixtes, censée aider à créer un climat de confiance, s’avère être un vrai casse-tête. Cela s’explique par la méfiance permanente entre les parties, mais aussi par les jeux d’intérêts dissimulés et les tractations interminables qui conduisent à des regains de violence.

Les autorités intérimaires et les patrouilles mixtes sont péniblement installées et déployées au cours de l’année 2017 et continuent encore à être l’objet de discordes de manière régulière. Pourtant, les autorités intérimaires devaient être mises en place dans un délai de trois mois après la signature de l’accord au niveau des communes, des cercles et des régions du Nord du Mali. Quant aux patrouilles mixtes, elles devaient être déployées et opérationnelles après la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) dans un délai de deux mois après la signature de l’Accord d’Alger. Le MOC consiste en un état-major commun composé des forces armées maliennes, de la CMA et de la Plateforme. Cela donne lieu à d’incessantes tractations entre les trois parties pendant la période intérimaire. On retrouve cette logique pour les autorités intérimaires. À tout cela s’ajoutent les protestations des membres de la société civile et des groupes armés qui se considèrent exclus de l’Accord d’Alger.

Dans ce temps post-accord, les trois parties gèrent leurs relations au coup par coup, de manière tactique, en renégociant et en se repositionnant de manière constante en fonction des intérêts en jeu. Suite à l’annonce du retrait temporaire de la CMA dans sa participation au CSA, un haut responsable touareg malien résume la situation en soulignant qu’il suffit que l’une des trois parties soit en désaccord sur une étape pour qu’il y ait un blocage du processus de paix. Toutes les parties bénéficient donc d’une sorte de droit de veto. Il est aussi intéressant de noter que le retrait temporaire de la CMA ne concerne, au cours de cette réunion, que le MNLA et le HCUA. La Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA) et la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance-2 (CMFPR-2) étaient quant à elles toujours présentes à cette réunion du CSA. Il y a donc sur le moment une association étroite entre la CMA et les composantes que sont le MNLA et le HCUA, démontrant le poids de ces deux groupes dans les discussions. Les médiateurs considèrent effectivement au cours de cette réunion que la CMA s’est retirée du CSA, oubliant ses autres composantes dans leurs discussions. La déclaration remise ce jour-là par les représentants du HCUA et du MNLA est d’ailleurs au nom de la CMA tout entière.

Alors que le gouvernement malien et la Plateforme ont amorcé les discussions en ayant des positions proches et concertées, la Plateforme et la CMA se sont rapprochées, puis alignées au cours des différentes réunions du CSA dans leurs négociations avec le gouvernement malien qui était réticent sur certains points, notamment sur l’octroi de grades d’officiers accordés aux membres de mouvements armés et sur les questions de salaires ou de per diems pour les intégrés. Ce rapprochement entre la CMA et la Plateforme est observé suite à la rencontre d’Anéfis en 2015, où des différends tribaux et de hiérarchies statutaires, principalement entre les Imghad et les Ifoghas, sont au cœur des discussions. Si des représentants de l’État malien, des notables et des chefs de tribus du Nord du Mali sont présents à cette rencontre, la médiation internationale est exclue des discussions, n’ayant eu accès qu’à la déclaration finale entre les groupes. De nombreux observateurs et élites touarègues considèrent qu’il y a eu une entente entre les groupes sur la répartition des routes, des lieux de passage et des sites stratégiques servant au convoi des trafics de drogue.

Toutefois, à la rencontre d’Anéfis, les parties ne parviennent pas à s’entendre sur l’ordre de priorité entre les autorités intérimaires et les patrouilles mixtes. La CMA insiste sur la mise en place des autorités intérimaires, probablement pour s’assurer de conserver ses assises à Kidal, priorité pour le HCUA composé de membres de la tribu des Ifoghas. La Plateforme considère quant à elle que l’urgence est la mise en place des patrouilles mixtes pour sécuriser les régions du Nord. Un médiateur me confirmait que les deux processus devaient être faits en parallèle et qu’il n’était pas question d’envisager un ordre de préséance entre la mise en place des autorités intérimaires et des patrouilles mixtes.

Finalement, les groupes finissent par signer avec l’État malien un document intitulé «l’Entente». Ce document permet aux parties de s’entendre sur les quotas et les représentations associées pour les autorités intérimaires des différentes régions au nord du Mali. Cette négociation ne va toutefois pas impliquer la médiation de l’Accord d’Alger, ni l’opinion publique ou encore les partis de l’opposition, entraînant leur mécontentement. Les listes des représentants des autorités intérimaires commencent donc à être établies par les trois parties, sans qu’il y ait nécessairement un assentiment général.

L’association Promédiation, un acteur extérieur à la médiation de l’Accord d’Alger, joue un rôle clé pour rapprocher les parties et élaborer «l’Entente». Il est intéressant de noter que, pour certains diplomates africains, des élites politiques sud-maliennes et des élites touarègues, Promédiation est un intermédiaire du renseignement français. Pour les autorités françaises à Bamako, Promédiation est considéré comme un joueur gênant et extérieur, bousculant selon eux les prérogatives de la diplomatie française. Ces interprétations illustrent encore une fois à quel point le climat de confiance est faible entre les différents acteurs locaux et étrangers au Mali.

C’est dans ce contexte qu’ont lieu les incidents de Gao du 12 juillet 2016. Des groupes de jeunes de Gao s’opposent à l’installation des autorités intérimaires pour remplacer les élus locaux actuellement en poste. Ils désapprouvent les listes définies par les groupes armés et manifestent dans la ville de Gao pour réclamer la prise en compte de la société civile dans la mise en place des autorités intérimaires et du processus de cantonnement. La répression fait plusieurs morts parmi les protestataires.

L’opposition, par l’entremise de Soumaïla Cissé, dénonce les violences et «le passage en force de la loi sur les autorités intérimaires. Les populations de Gao, majoritairement Songhaïs, ne se reconnaissent pas dans les intérêts défendus par les parties de l’Accord d’Alger, ni dans les CMFPR-1 et CMFPR-2 qui sont pourtant principalement composés de Songhaïs et de Peuls. Membres respectivement de la Plateforme et de la CMA, ces groupes sont les héritiers et les nouveaux avatars des milices Ganda Koy et Ganda Izo. Ces milices s’étaient par le passé construites dans un discours d’opposition aux figures des «nomades indépendantistes. Malgré la réactivation de ce discours au cours du conflit au nord du Mali, les CMFPR-1 et CMFPR-2 ne parviennent pas à fédérer les populations de Gao qu’ils prétendent représenter.

Ces deux groupes défendent vraisemblablement des intérêts plus personnels et ceux de cercles plus restreints au sein des communautés de Gao. La mobilisation de certains éléments de la société civile de Gao démontre que l’Accord d’Alger est interprété localement comme un cadre occultant des dynamiques locales plus complexes et les acteurs de la société civile.

Le commentaire de Mahmoud Roche Keïta énonce implicitement les raisons de ces crispations : «L’installation des autorités intérimaires suscite à juste titre assez d’inquiétudes. Moi je n’arrive pas à comprendre pourquoi tant de lutte pour un poste intérimaire. Les candidats l’ont-ils compris ? En tout cas, il y a anguille sous quelqu’un pas sous moi. Qu’il soit clair que nous ne laisserons personne prendre en otage nos collectivités».

De manière plus explicite, un leader de la tribu touarègue Kel Ansar confirme l’enjeu existant autour des autorités intérimaires : «Le positionnement des groupes au sein des autorités intérimaires permet de s’assurer de gagner les élections par la suite». Ce sont donc les communautés ou les tribus ayant le pouvoir au cours de la période intérimaire qui peuvent par la suite se faire élire, car elles bénéficient d’une visibilité et éventuellement de ressources pour convaincre les électeurs.

Au cours des discussions avec les membres de la CMA, il est fréquemment mentionné que l’acquisition de ressources et une meilleure prise en compte des communautés touarègues se font dans une logique de confrontations avec le gouvernement malien. Dès lors, il devient important de constituer un groupe armé, y compris pour des communautés n’ayant pas a priori une relation conflictuelle avec l’État malien, tels que les Kel Ansar. N’ayant pas de groupe à prédominance Kel Ansar représenté dans l’accord, les militants engagés au sein des autres groupes rebelles et les cadres politiques et de la société civile Kel Ansar constituent donc par la suite leur propre groupe. Ils fondent le CJA, bien qu’il y ait très vite des querelles sur le leadership au sein du groupe.

Dans la région de Tombouctou, des actes d’opposition et une mobilisation armée émergent pour empêcher la mise en place d’autorités intérimaires sans qu’ils y soient associés. Parallèlement à cela, les groupes djihadistes complexifient la réalité sur le terrain. En effet, dans la région de Tombouctou, le colonel Abass, de la communauté des Kel Ansar et membre de la rébellion touarègue de 2012, semble lutter régulièrement contre les groupes djihadistes. Il dénonce le manque de connaissance du terrain de l’autorité centrale et son incapacité à identifier les djihadistes, ce qui l’amène à les libérer régulièrement avec leurs alliés précédemment capturés. Toutefois, dans la zone rurale de Tombouctou et dans les autres régions du Nord du Mali, la situation est plus complexe. Les djihadistes s’assurent d’offrir des services sociaux aux civils pour être acceptés ou tolérés. Un pacte de non-agression s’instaure parfois entre djihadistes et civils, avec une méfiance des civils à l’endroit des agents de l’État.

Toujours à la recherche d’une inclusion politique et militaire, des représentants de la communauté noire touarègue cherchent aussi à se positionner, mobilisant des discours généralisant sur leur caractère pacifique et sur les discriminations vécues et liées aux catégories statutaires dans le monde touareg. Ils soulignent aussi que l’acquisition de ressources ne se fait que dans une logique de violence et de confrontation armée avec l’État malien : «Nous ne sommes pas des esclaves, et contrairement à ce que pensent certains, nous sommes des nobles. Pour être écouté au Mali, il faut faire du banditisme et nous ne voulons pas adopter cette attitude, mais nous devons être impliqués à toutes les questions sécuritaires impliquant le pays, notamment le Nord».

Au sein même des groupes parties de l’accord, un schéma similaire est observé. Le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) est par exemple créé en septembre 2016. Il est issu d’une fragmentation de la CMA et d’éléments provenant du MNLA et du HCUA. Cette fragmentation est principalement due à des questions de répartition des postes politiques et militaires au cours de la période intérimaire. Le CMFPR-2, le MSA et la CPA se sont d’ailleurs opposés collectivement aux membres de la CMA de Kidal (MNLA et HCUA) qui semblent vouloir imposer leurs hommes pour les autorités intérimaires et les patrouilles mixtes dans les régions de Gao et de Ménaka. Toutefois, le MSA se divise en deux à son tour, à cause de querelles de leadership. Le MSA-C est majoritairement composé de Touaregs de la tribu des Chamanamas. Le MSA-D est dirigé par Moussa Ag Acharatoumane. Il est composé de ressortissants de Ménaka, majoritairement des Dawsahak. Le MSA-D, le Gatia et le gouverneur de la région de Ménaka semblent parvenir à trouver un terrain d’entente et à travailler ensemble, cherchant dans un premier temps à prendre en compte les diverses autorités traditionnelles et composantes de la société civile et mettant en place des patrouilles mixtes.

Toutefois, lors de la lutte menée par le MSA-D et le Gatia contre le groupe djihadiste de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), de nombreuses exactions semblent avoir été perpétrées dans la région de Ménaka, sur fond de différends et de conflits inter et intra-communautaires pour la distribution des ressources agricoles et pastorales, notamment entre Peuls et Dawsahak. Ces enjeux et des équilibres communautaires locaux paraissent oubliés et voilés du fait de la lutte contre le terrorisme menée localement. Simultanément, il est possible d’inférer que des représailles sont exercées par des groupes djihadistes contre les populations touarègues de Ménaka et du Gourma, suite à l’engagement du MSA et du Gatia dans la lutte contre le terrorisme.

De son côté, faisant fi des autorités intérimaires, le gouvernement malien organise des élections communales dans l’ensemble du pays en novembre 2016. Ce passage en force du gouvernement alimente la suspicion des groupes rebelles à son endroit. En effet, selon les dispositions de l’accord, les élections communales ne devaient se dérouler qu’après l’installation des autorités intérimaires. Elles ont été d’ailleurs boycottées dans plusieurs municipalités dans les régions de Gao, de Ménaka et de Kidal. D’aucuns considèrent que cette décision unilatérale du gouvernement malien lui permet de prendre les devants par rapport aux autorités intérimaires et, éventuellement, de ne pas les mettre en place.

Source : Nouvelle Libération


Une «politique armée» à la temporalité trouble

Malgré tout, les patrouilles mixtes et les autorités intérimaires sont laborieusement mises en place vers mi-2017 dans les régions du Nord du Mali. En plus des négociations sans fin entre les parties, l’attentat suicide qui décime le premier camp des patrouilles mixtes, installées à Gao, en janvier 2017, porte un grand coup au processus de paix. Cependant, au cours de la dernière année, le retard pris s’explique surtout par les nombreux affrontements entre groupes armés en 2016 et en 2017, principalement entre le HCUA et le Gatia.

L’amplification du conflit entre les Imghad d’Ag Gamou du Gatia et les Ifoghas du HCUA autour du statut des Imghad et de la gouvernance de Kidal apparaît suspecte pour un médiateur. Peu auparavant, un rapprochement s’était opéré entre la Plateforme et la CMA au cours des réunions du CSA. Ce médiateur considère que le gouvernement malien, par l’entremise du Gatia, dirigé par Ag Gamou – qui est à la fois un général de l’armée malienne et le leader d’une milice pro-Bamako–, cherche à briser l’alliance qui se noue au sein du CSA entre la CMA et la Plateforme. Toutefois, la relation entre le gouvernement malien et Ag Gamou semble plus compliquée. Ag Gamou paraît s’être progressivement autonomisé en privilégiant des intérêts communautaires.

Par ailleurs, le rôle de l’appareil militaire doit aussi être pris en compte. En effet, il semblerait que ce dernier peut prendre certaines décisions de manière relativement autonome. Parallèlement, cela permet d’affaiblir la tribu récalcitrante des Ifoghas à Kidal. Sans invalider cette hypothèse, le conflit entre le HCUA et le Gatia est encore plus complexe. De nombreux Touaregs m’expliquent que ce conflit entre les Imghad et les Ifoghas relève à la fois de questions économiques, liées aux trafics de drogue, et de questions identitaires. D’aucuns ajoutent que les Imghad de Gamou ont un «complexe d’infériorité» et que les Ifoghas, dirigés par Alghabass Ag Intallah au sein du HCUA, ont un «complexe de supériorité». Ils sont tous prisonniers des «représentations passées».

L’enjeu sous-jacent des trafics de drogue est toutefois essentiel comme l’indique la réaffirmation de «la gestion collégiale de la sécurité à Kidal, y compris les check points» dans la Déclaration de Niamey du 17 juillet 2016. La maîtrise des «check points» implique vraisemblablement aussi la répartition des lieux de passage et des sites stratégiques pour les groupes armés, mais aussi pour les convois de drogue. Un dernier document a été toutefois récemment signé par la Plateforme et la CMA en septembre 2017 pour cesser les violences et réaffirmer leur volonté de s’inscrire dans le cadre de l’Accord d’Alger.

En novembre 2017, des groupes dissidents de la CMA et de la Plateforme et des groupes non parties de l’Accord d’Alger forment la Coordination des mouvements de l’entente (CME), réclamant leur inclusion au sein des patrouilles mixtes et des autorités intérimaires. Ils menacent à plusieurs reprises d’avoir recours aux armes et quelques conflits localisés émergent, amenant à leur prise en compte progressive.

Dès lors, les conflits qui prennent de l’ampleur au centre du Mali entre les milices peules et dogon ne sont que l’écho de la politique se déroulant au cours de cette période intérimaire. Aux yeux des acteurs, l’inclusion politique se fait par le biais du recours aux armes ou de la menace du recours aux armes, à travers un jeu de positionnement dans un accord d’Alger se limitant à trois parties et ignorant donc des dynamiques locales inter -et intra-communautaires particulièrement complexes et fluides.

La période intérimaire au Mali s’inscrit dans un imaginaire «d’entre-guerres» que partagent les parties au conflit, où la suspicion et la perspective de conflits à venir structurent les discussions et conditionnent les perceptions. Ces dernières poussent les acteurs à adhérer à ce que Campana qualifie de «politique armée» qui s’insère dans un continuum entre guerres et paix. Le concept de «politique armée» permet de souligner le fait que la violence est devenue un outil clé de communication et de négociation pour acquérir des ressources entre des protagonistes du conflit inscrits dans un jeu relationnel particulièrement complexe et ambigu.

Dans le schéma suivi par la CMA, la défense des communautés et l’acquisition de ressources politiques et économiques ne semblent pouvoir se réaliser qu’à travers le conflit face à un État considéré comme oppresseur. Le gouvernement malien structure quant à lui son positionnement et ses actions dans une tension entre une ligne dure cherchant à affaiblir les rebelles par tous les moyens et une ligne modérée souhaitant aboutir à une cooptation et une coopération apaisée avec les belligérants. Quant aux groupes de la Plateforme, cette coalition pro-Bamako, leur positionnement est trouble, oscillant entre un soutien au gouvernement malien et la défense de divers intérêts communautaires.

Simultanément, de nombreux pans de la société civile et de nombreux partis d’opposition manifestent leur hostilité à l’Accord d’Alger, l’associant (de manière partiellement instrumentale pour les seconds) à une imposition de l’extérieur ou encore à une victoire des groupes rebelles sur le projet malien. De plus, les divers groupes composant la CME et les diverses milices communautaires s’affrontant au centre du Mali démontrent que la logique de «politique armée» s’étend de plus en plus à d’autres communautés locales, soucieuses de se positionner dans la distribution des ressources, à l’instar des Peuls et des Dogon.

Par ailleurs, des individus, membres ou non des divers groupes armés, commettent de plus en plus d’actes de banditisme au nord et au centre du Mali. Finalement, comme le rappelle Issoiden Ag Sarid dans un entretien, les délais associés au calendrier et aux feuilles de route négociés sont souvent très courts au vu des volets à résoudre, et les responsables, y compris le gouvernement malien, n’assurent pas nécessairement une mise en œuvre rigoureuse après chaque document signé par les parties.

Sortir de la «politique armée» implique que le gouvernement d’IBK, qui entame son second mandat, envoie des signaux forts, que les divers groupes armés acceptent de lui accorder leur confiance, que la lutte contre les trafics de drogue et contre le terrorisme passe par une identification vigilante et nuancée des acteurs, et que le canevas qu’est l’Accord d’Alger cesse de crisper et de focaliser les imaginaires locaux et internationaux, et soit considéré comme un outil parmi d’autres pour parvenir à la paix au Mali.

Rassemblés par la Rédaction

Source : Nouvelle Libération