Au moins douze civils ont été assassinés par des hommes armés, mardi 25 septembre, dans une localité du nord du Mali.

C’est non loin du bourg d’Inekar, à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Ménaka, chef-lieu de cette région du nord du Mali, que le drame s’est produit. Selon les témoignages, mardi, des hommes armés circulant à moto sont arrivés sur les lieux. Certains portaient des armes en bandoulière, d’autres des grenades à la ceinture.

Il y a eu d’abord des scènes de violence contre les populations civiles, puis des exécutions sommaires. Et avant de battre en retraite, les assaillants auraient annoncé aux civils épargnés qu’ils reviendraient.

Le mobile de ces tueries n’est pas encore connu. Mais certains éléments posent question. La quasi-totalité des victimes sont des Touaregs de la fraction des Ibogolitans. Ils cohabitent notamment avec les Touaregs de la fraction Idourfane. S’agit-il alors d’un règlement de compte entre groupes sociaux de la même localité ? Ou s’agit-il de représailles d’un groupe terroriste contre des civils ?

En attendant une réponse claire, d’après les informations de RFI, un détachement de l’armée malienne accompagné d’éléments de groupes armés impliqués dans le processus de paix devrait se rendre sur les lieux ce mercredi.

RFI