Les responsables politiques du Mouvement national de libération de l’azawad (MNLA) ont réagi suite à la décision du gouvernement prise le 10 décembre d’expulser du Mali le Chef du bureau de la MINUSMA à Kidal.

 

Si la mission onusienne souhaite tourner la page après l’incident provoqué par son représentant à Kidal, le MNLA attend une toute autre réaction de la part de la communauté internationale.

Selon Bil Ag Achérif, le secrétaire général du MNLA, « la façon dont la MINUSMA traitera ce problème nous montrera si elle est bien indépendante et neutre ou tout simplement sur ordre d’un ministre à Bamako !! »

Celui qui s’exprime rarement est sorti de son silence pour qualifier la décision du gouvernement de « triste et irresponsable ». D’après lui, « aujourd’hui, la plus grande menace à l’unité du Mali vient de ceux qui en parlent beaucoup à Bamako tandis que leur comportement est incompatible avec leurs paroles ».

« Cette décision devrait être considérée par le Conseil de sécurité de l’ONU comme un pas négatif vers la consolidation de la paix et la mise en œuvre de l’accord de paix », estime Mohamed Ould Mahmoud, un autre cadre du MNLA.

Il espère que « la communauté internationale fera entendre sa voix et prendra les dispositions nécessaires pour ramener les autorités maliennes sur la voie réelle qui traite des véritables enjeux. »

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