Au Mali, le gouverneur de Ménaka, Daouda Maïga, annonce que le jeudi 26 avril, dans les environs de la localité d’Andéramboukane, le campement d’Akliz a été attaqué, en fin de journée. Le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA, issu de l’ex-rébellion à dominante touareg) parle de douze morts. Les autorités locales parlent de six à neuf morts.

Le lendemain, le 27 avril, non loin d’Infoukaretane, dans un site appelé Wakasa, trente-et-une personnes ont été tuées. Selon les premiers éléments d’information recueillis par le gouverneur de Ménaka, les assaillants sont décrits comme des Peuls à moto qui sont accusés de faire partie du groupe Etat islamique. Il pourrait s’agir de représailles, suite à des opérations de deux groupes armés, le MSA et le Gatia, soutenus par les forces françaises Barkhane. L’Onu disait avoir reçu des informations faisant état de dizaines d’exécutions sommaires dans le cadre de ces opérations. Ces informations ont été démenties par les deux groupes armés.
RFI