Nous pouvons retenir trois choses essentielles. Nous avons posé lors de cette session de haut niveau, le problème de la gouvernance de l’Accord. Parce que, nous avons estimé que pendant 4 ans, 5 ans bientôt, cet Accord n’a pas pu apporter les dividendes espérés.
Nous avons donc conclu que le problème se pose au niveau de sa gouvernance, de sa gestion, mais aussi au niveau des ressources et des moyens mis à disposition pour son exécution.
Cette question sera prise en compte dans les jours à venir entre les parties maliennes et la communauté internationale. Nous avons également évoqué le redéploiement des forces armées et de sécurité.
Nous avons estimé que ce reploiement est urgent, parce qu’il y va de la stabilité, pas seulement du Mali, mais de l’ensemble de la région du Sahel. Ça nous pose, nous Maliens, des problèmes de souveraineté sur l’ensemble de notre territoire national, des problèmes de renforcement de l’unité nationale.
Donc, le redéploiement des forces armées reconstituées est un
e urgence. Ce point a été également accepté. Nous avons trouvé un intérêt très important à mettre en œuvre les conclusions et recommandations du Dialogue national inclusif. Cela est important. Parce que les recommandations sont fortes.
Elles permettraient de revoir la gouvernance de façon générale. Donc, cette question sera à l’ordre du jour dans les prochaines discussions que les parties maliennes doivent avoir entre elles et sous l’égide de la communauté internationale.
Il nous faut tout faire pour que l’armée revienne, pas seulement à Kidal, mais l’insécurité c’est sur l’ensemble du nord et au centre. Il faut que l’armée puisse se redéployer avec tous ses moyens et ses ressources sur l’ensemble du territoire national. Bien entendu, avec l’appui de la MINUSMA, des autres partenaires, cela va de soi.
Source : Info-Matin