En acceptant cet accord contre nature, le président IBK entendait certainement se donner une marge de manœuvre.

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Malheureusement, il a flanché par calcul politicien. Pour sauver son quinquennat, Emmanuel Macron, président fraîchement élu de la France lui a ouvert les brèches. Il lui reste de s’en saisir pour terminer avec cette situation qui perdure. S’aura-t-il le faire encore ?

En mettant le pied dans le plat, le président Macron a permis aux acteurs de se dédire. Accusée, l’Algérie sort de sa réserve pour traquer la CMA. Créant du coup un conflit entre ces deux entités pour le bonheur d’IBK s’il aura su s’en procurer.

Parvenu à terrasser les partis traditionnels français, Macron entend réinventer la France afin qu’elle redevienne le centre du monde. Impossible sans l’Afrique même s’il parle peu du vieux continent, le berceau de l’humanité. Mais, il en a conscience d’où cette visite au Mali au chevet de sa troupe qui lutte contre le terrorisme jihadiste dans la bande sahélo-saharienne.

Traité et même qualifié de maillon faible de la lutte contre le terrorisme, le Mali continue de subir les affres de ces mécréants. Engagés à nos côtés, les français subissent de nombreuses pertes en vie humaine, selon leur président. Sidéré pour cela, il a mis en garde : “Je n’enverrai pas nos soldats se faire tuer si tous les gouvernements responsables de la situation localement ne prennent pas l’intégralité de leur responsabilité.” Du coup, il pointe du doigt l’Algérie de jouer le double jeu en permettant à Iyad Ag Ghaly de commettre des forfaits au Mali pour se réfugier en Algérie. Au Mali, il demande de sortir de sa torpeur pour faire face à la réalité. Afin que soit trouvée une solution définitive à Kidal pour que soient traqués les jihadistes.

Par ces quelques phrases assassines, le président Macron a fait le déclic pour la mise en œuvre correcte de l’accord d’Alger. Qui tarde à se réaliser à cause de la maladresse des autorités maliennes qui restent dubitatives sur certains actes à poser. “Pour bénéficier d’un appui à tuer son animal féroce, il faut que tu tiennes sa tête”, un proverbe africain. La balle est désormais dans le camp du Mali pour que prenne fin cet état dans un Etat auquel nous assistons à Kidal. Malgré tout ce qui a été fait.

En fin, après 4 ans de gestion contestée du pouvoir, il reste à IBK de pouvoir se saisir de cette opportunité pour asséner ses vérités. Et au pire des cas, laisser libre choix à El Hadj Gamou et sa troupe d’agir sans anicroche pour libérer le camp 1 de Kidal pour que flotte le tricolore (VERT-JAUNE-ROUGE) à Kidal pour l’honneur du Mali. Mais aussi pour le bonheur de la couche la plus nombreuse à Kidal sous le joug d’une colonisation interne.

A bon entendeur salut!

Boubacar DABO

 

Source: Zénith Balé