Depuis la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre malien a accusé la France d’un « abandon en plein vol » suite à sa décision de retirer progressivement la force Barkhane de son pays et une absence de concertation.

Choguel Maïga a justifié la nécessité pour son pays de « chercher d’autres partenaires », dont des « sociétés privées russes » paramilitaires. Le groupe Wagner est soupçonné d’agir pour le compte du Kremlin, là où ce dernier ne veut pas apparaître officiellement. Treize pays européens, impliqués pour certains dans la coalition de forces spéciales Takuba au Mali, ont jugé inacceptable une éventuelle implication du groupe Wagner dans ce pays. Le décryptage du général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.