Un accord trouvé a été trouvé à Gao, dans le nord du Mali, entre les habitants et le gouvernement pour la réhabilitation des routes. Il survient après de longues négociations.

 

La délégation gouvernementale est arrivée ce jeudi dans la soirée à l’aéroport de Gao avec pour mission de trouver un terrain d’entente avec les manifestants. Et tôt dans la matinée, ce vendredi, c’était chose faite. La rénovation des routes de l’intérieur de la ville devrait commencer dès demain samedi, selon l’accord signé entre les membres du gouvernement et les représentants des manifestants.

Attendre un peu pour la RN16

 

En revanche, il faudra attendre pour la restauration de la route Gao-Sévaré, la RN16 qui relie la ville du Nord au centre du Mali. Selon le texte, les travaux démarreront dans six mois au plus tard. Jusqu’à présent, le long de cet axe dégradé, nombreux sont les accidents, braquages et explosions de mines artisanales.

Une hausse de l’insécurité perçue et dénoncée par les habitants de Gao. Ils ont obtenu que les forces de sécurité malienne escortent les bus de Gao vers Kona, un tronçon qui passe par Hombori, Boni ou Douentza. Une zone très exposée à l’insécurité où les forces armées maliennes sont souvent victimes d’attaques.

Deuxième accord de la semaine

Mercredi, un précédent accord avait été trouvé à Tombouctou. Mais ces deux avancées comportent des zones d’ombre, notamment sur le financement de ces projets. Dans l’accord de Gao, le coût des travaux n’est pas spécifié. Qui va donc payer : l’État malien ou les autorités avec l’aide d’une institution internationale ? Pour l’heure, la question reste ouverte.

Dans l’autre foyer de contestation du nord du Mali, à Tombouctou, les membres du gouvernement se sont engagés à reprendre les travaux de la route Niafunké-Ngoma-Coura, suspendus après une attaque djihadiste. Des travaux qui étaient financés à l’époque par l’Union européenne.

Par RFI