Nouvelle attaque dans la région de Ménaka dans le nord du pays. Elle a visé dans la nuit de mardi à mercredi la positon du mouvement pour le Salut de l’Azawad ainsi que des civils dans la région. Selon le MSA, l’attaque a fait une vingtaine de morts alors que des sources locales parlent d’une dizaine de victimes.

L’attaque s’est déroulée dans deux villages situés à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Ménaka. Les assaillants « bien armés » selon des sources locales sont arrivés à moto. Ils ont, dans un premier temps, attaqué un poste de sécurité contrôlé par le Mouvement pour le salut de l’Azawad MSA. « Ils ont ensuite tiré sur des populations civiles », affirment les mêmes sources.
Selon les responsables du MSA« les assaillants ont exécuté sommairement une vingtaine de civils dont des personnes âgées ». Cependant des sources locales parlent d’une dizaine de morts.
Dans un communiqué, le mouvement pour le salut de l’Azawad a condamné ces violences qu’il qualifie « de crimes d’une horreur inexplicable ». Le mouvement appelle la division des droits de l’homme de la MINUSMA, les organisations des droits de l’homme ainsi que toutes les autorités compétentes à diligenter une enquête pour traduire les auteurs de ces crimes devant les juridictions compétentes. Il faut ajouter que l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Toutefois des actes de ce genre sont récurrents dans la région de Ménaka, notamment vers la frontière nigérienne en proie aux violences communautaires et aux terroristes de l’Etat islamique au Grand Sahara.

Certains autorités intérimaires de la région de Menaka estiment l’origine remonte aux années 1980. Selon elles, la solution à ces attaques armées réside dans une « action concertée des autorités administratives et coutumières du Niger et du Mali ». Ainsi selon eux, pour arrêter ces massacres des populations, les deux pays doivent organiser le plutôt possible un forum entre les communautés Daoussahaks et peuls et toutes les notabilités de la frontière.

 

Source: studiotamani