L’opération s’est déroulée depuis le samedi 6 octobre dernier, à Ikarfane, localité située en plein territoire nigérien, près de la frontière avec le Mali. Une opération conjointe menée par les soldats français de l’Opération Barkhane, des militaires maliens et des combattants du MSA, a permis de neutraliser une base qui étaient aux mains des éléments de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

Après de violents combats qui ont duré près d’une heure, les djihadistes ont fini par battre en retraite. Plusieurs d’entre eux ont même trouvé la mort. Parmi ceux-ci, un cadre de cette organisation dirigée par Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui. De sources dignes de foi, la tête du défunt auraient même été arrachée et emportée par les assaillants pour rendre difficile, voire impossible son identification.

Il faut rappeler que ces derniers temps, plusieurs cadres de cette organisation ont été mis hors d’état de nuire. C’est le cas de Tinka Ag Almouner, l’un des cerveaux de l’attaque de Tongo Tongo, au Niger il y a un an, abattu par les soldats français de Barkhane. D’autres figures de cette organisation ont été neutralisées par les combattants de la Coalition MSA-GATIA. Il s’agit de Djibo Hamma alias Abou Razak et Almahmoud Ag Iddar alias Mokossi, tous deux ayant pris part à l’embuscade de Tongo. Un autre cadre de cette même organisation à savoir le chef de la Katiba Salehdine s’est quant à lui rendu aux autorités algériennes. Même si des zones d’ombre subsistent dans cette reddition que certains n’hésitent pas à qualifier de « mise en scène ».

Il y a lieu de signaler que plus d’une centaine de djihadistes ont été neutralisés dans cette zone regroupant les frontières des trois pays à savoir Mali-Burkina-Niger.

Kibaru